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Carton plein pour le 4e Forum Afrique Développement

La quatrième édition du Forum International Afrique Développement, qui s'achève aujourd'hui, a fait le plein dès le premier jour. 2.400 opérateurs économiques représentant 29 pays, dont 24 d’Afrique, ont fait le déplacement à cette grand-messe de promotion de la coopération Sud-Sud. À la veille de l'événement, les organisateurs en avaient annoncé la moitié.

Contrat rempli pour les organisateurs du Forum International Afrique Développement. La quatrième édition, qui se clôture aujourd’hui à Casablanca, a fait le plein dès le premier jour. 2.400 opérateurs économiques représentant 29 pays, dont 24 d’Afrique, ont fait le déplacement à cette grand-messe de promotion de la coopération Sud-Sud initiée en 2010 par le groupe Attijariwafa bank et organisée depuis 2015 en collaboration avec Maroc Export. «Je suis convaincu que vos rencontres nous permettront ensemble de saisir de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissements, à l’issue des 4.500 rendez-vous B to B déjà programmés», a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture le président-directeur général du groupe Attijariwafa bank Mohamed El Kettani.

Depuis sa création, le Forum qui débat cette année de thématiques cruciales (agriculture, électrification, entrepreneuriat) pour le continent aura ainsi rassemblé 5.500 opérateurs économiques d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord et favorisé près de 13.000 rendez-vous d’affaires. «Je vous annonce également la création effective de notre Club Afrique Développement qui permettra de vous accompagner tout au long de l’année dans la découverte de nouveaux horizons d’investissement, et viendra pérenniser les acquis de notre Forum à travers les multiples services offerts à ses adhérents en vue de faciliter les affaires», a ajouté le PDG du groupe bancaire marocain. Selon lui, ce forum intervient dans un contexte international de fortes turbulences et d’incertitudes, mais aussi de transitions et de changements profonds, porteurs d’opportunités. «L’Afrique change et doit changer encore davantage», estime El Kettani. Un décollage économique durable de notre continent implique, selon lui, de mener à bien plusieurs réformes et initiatives décisives à même de libérer les énergies. Parmi les pistes à explorer, la constitution de blocs économiques régionaux de libre-échange, cohérents et intégrés, à même de démultiplier les opportunités d’échanges et d’investissements intra-africains.

Pour sa part, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, a souligné que le continent doit encore faire face au défi de la sécurité alimentaire, regrettant qu'une personne sur trois en Afrique souffre de famine. Selon lui, le Maroc déjà engagé dans la coopération Sud-Sud, notamment dans le secteur agricole, confirme son engagement et est prêt à partager davantage avec les pays africains son expertise et son savoir-faire acquis à travers le Plan Maroc vert.

Huit ans après son lancement, ce plan a déjà porté ses fruits, notamment une augmentation de 43% de la production agricole, de plus de 36% du niveau de mécanisation ainsi que de 26% des exportations. Pour ce qui est des retombées socio-économiques, le Produit intérieur brut agricole enregistre une amélioration constante depuis 2009, se maintenant au-dessus de la barre de 100 milliards de DH par an. Le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, a réaffirmé cette volonté du Maroc à partager avec les pays africains son expertise développée, entre autres, dans la construction automobile depuis l’expérience CKD (Completely Knock Down) jusqu’à la fabrication des moteurs, en passant par la construction. Un processus qui aura nécessité 14 ans pour le Maroc.

Dans son intervention, la directrice générale de Maroc Export, Zahra Maâfiri, a mis en lumière l’importance des Organismes de promotion de commerce (OPC). Chaque dollar investi dans un OPC génère 87 dollars d’exportations supplémentaires et 384 dollars d’augmentation du PIB selon une étude du Centre du commerce international.

«Ceci appelle à un renforcement des capacités des OPC pour développer le savoir et les outils d’accès aux circuits de commercialisation à l’international. Une commercialisation aux standards des acheteurs mondiaux offrira à l’Afrique plus de possibilités d’intégration et de montée en gamme au sein de la chaîne de valeur mondiale», développe la patronne de l'organisme de promotion des exportations.

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