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Les infrastructures fragiles, l’entretien médiocre des réseaux et les faibles taux de détection procurent aux cybercriminels du temps et une large portée à exploiter. C’est la principale conclusion du rapport semestriel 2016 de Cisco sur la cybersécurité. Ce document indique que les organisations sont mal préparées pour contrer les futures générations de ransomwares, plus sophistiqués.
En 2016, les ransomwares (rançongiciels en français) sont devenus le type de logiciel malveillant (malware) le plus rentable de l’histoire. Il s’agit de logiciels malveillants qui prennent en otage des données personnelles ou professionnelles, en les chiffrant. Pour récupérer ses données, la victime doit envoyer de l'argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer.
«Cisco s’attend à voir cette tendance se poursuivre avec des ransomwares encore plus destructeurs capables de se propager de façon autonome et d’occuper des réseaux entiers, en prenant ainsi des entreprises en otage», prévient le géant américain de l’informatique.
Face aux attaques sophistiquées, mais avec des ressources limitées et des infrastructures vieillissantes, les victimes ont du mal à suivre le rythme de leurs cyber-attaquants. Cisco estime qu’une grande partie des infrastructures des cibles de ces attaques n’était pas prise en charge ou intégrait des vulnérabilités connues. «Les chercheurs de Cisco ont examiné 103.121 dispositifs Cisco connectés à internet et ont constaté que chaque appareil comptait en moyenne 28 vulnérabilités connues, que les appareils utilisaient activement des vulnérabilités connues pendant une période moyenne de 5,64 ans et que plus de 9% des appareils comprenaient des vulnérabilités de plus de 10 ans», souligne l'entreprise.
