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Clôture en grande pompe de la 17e édition

La 17e édition du Festival Tanjazz s'est clôturée, dimanche soir, en beauté avec des prestations époustouflantes données par des musiciens marocains, qui ont enchanté le public avec un mélange de jazz, rock, funk, samba, gnaoui, blues ou encore de l’orien

Clôture en grande pompe de la 17e édition

Les Tangérois et les visiteurs de la ville du Détroit, marocains et étrangers, se sont embarqués pour des horizons aventureux et empreints de bonheur et de magie, avec une prestation hors du commun donnée par le compositeur et bassiste de musique de jazz fusion, Ilyess Khattar, qui a interprété un répertoire riche comprenant ses propres compositions avec un savant mélange de jazz, rock, funk, reggae, blues, oriental et de hindi. Nouveaux morceaux et nouveau défi pour le groupe «Ilyess Khattar Live Project» qui repousse ses limites en devenant tout-terrain, capable de jouer sous plusieurs versions : amplifiée ou acoustique. Sa musique autoproclamée fusion internationale a déversé un flot d'énergie et d'enthousiasme devant un public venu très nombreux.

La cérémonie de clôture du festival Tanjazz, organisé par la Fondation Lorin depuis 1999, a été également rehaussée par un autre concert animé par 3riband, un groupe marocain de fusion originaire de Oujda, qui a conquis le public aussi bien par sa musique d’une grande créativité qui fusionne le gharnaty, le raï, le hip-hop, le raggae et la Gasba, que par sa liberté instrumentale. Le public a été aussi gratifié d’autres concerts hauts en couleur donnés par la jeune casablancaise, Salma Charif Khalifi, qui s’est produite pour la deuxième fois lors de cette édition, le groupe «Tagrawla» (révolution en Tamazight), l’Autrichienne Susana Sawoff, et les groupes Yerma Band et Stibidik, ainsi qu’Ayoub El Machatt, qui ont présenté des œuvres inspirées par des rythmes puisés du creuset de la musique marocaine, mais aussi par des sonorités venues d’ailleurs.

Quatre jours durant, les Tangérois et les visiteurs de la ville du Détroit ont vibré au rythme du jazz, un périple hors des clichés et des sentiers battus, avec des prestations hors du commun données par des femmes des plus talentueuses au monde pour le plus grand bonheur du public de la 17e édition de Tanjazz.Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cette édition qui a été parrainée par «ONU Femmes», l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, a aussi été marquée par les concerts de la trompettiste Andrea Motis et la batteuse Laura Klain de la formation Two Late. «Tanjazz», l’unique festival marocain soutenu depuis l’édition précédente par le label de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de l’instance onusienne, tend ainsi à une ouverture effective sur le monde, avec la promotion des valeurs de tolérance et de paix. 

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