L'année 2016 signera donc le retour à Mawazine de trois grandes cantatrices. Des prestations très attendues, notamment le concert d’ouverture de la scène Nahda, le vendredi 20 mai, avec la Libanaise Diana Haddad. La carrière de celle que l’on surnomme «la princesse de la chanson arabe» démarre sur les chapeaux de roues, et ce dès la sortie de son tout premier single, «Saken», en 1997. Aujourd’hui, plus de 15 albums plus tard, elle est considérée comme l’une des chanteuses les plus talentueuses et populaires du monde arabe.
Et pour cause ! Diana Haddad sait surprendre. Elle n’hésite d’ailleurs pas à apprivoiser d’autres dialectes, et notamment la darija. Il en est ainsi pour son titre «La Fiesta», sorti en 2013, qu’elle écrit pour prouver son amour au public marocain, dit-elle. Un amour qu’elle sait réciproque ; l’accueil plus que chaleureux que lui ont réservé les Marocains sur la scène Nahda en 2009 en témoigne. Mais le point de départ de sa carrière reste incontestablement sa prestation dans Studio El Fan, une compétition musicale qui a vu naître de grands noms de la scène arabe, à l’instar de Myriam Fares, que l’on retrouvera également sur la scène Nahda le dimanche 22 mai.
On se souvient de son premier passage à Mawazine en 2010, où le public était venu en masse pour acclamer cette icône libanaise incontestée du glamour. Chant, danse, comédie… rien ne résiste à «la reine du Liban». Ses deux premiers albums, «Myriam» (2003) et «Nadini» (2005), savants mélanges de musique traditionnelle et de pop, la propulsent au rang de superstar. Ses vidéoclips sont visionnés des millions de fois, lui ouvrant ainsi les portes du monde. Égypte, Koweït, Malaisie, Jordanie, Dubaï, Las Vegas… la tornade Fares rafle tout sur son passage. En tout, sa carrière compte 4 albums.
Un tout nouvel opus serait en cours d’enregistrement… Yara viendra également fouler les planches de la scène Nahda le mardi 24 mai. Après avoir remporté Kass El Nojoum, compétition musicale diffusée sur LBC, sa carrière prend véritablement son envol en 2004, avec la sortie du single «Hob Kabeer». Il est rapidement suivi d’un tout premier album, «Twassa Fiye», en 2005. Mais c’est son duo avec le chanteur palestinien Fadel Shaker, Akhedni Maak, qui fait d’elle une chanteuse connue et reconnue. Depuis lors, les succès se multiplient pour la chanteuse libanaise, notamment dans les pays du Golfe, dont le public apprécie tout particulièrement le timbre de la voix. «Yara Fi La’ale’ Khalijiyah», album sorti en 2009, est d’ailleurs un hommage à la musique du Golfe persique qu’elle interprète intégralement en dialecte khaliji. Un opus merveilleusement accueilli par la critique et le public, tout comme il le sera sans aucun doute sur la scène Nahda.