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Le Maroc se défend relativement mieux dans la facilitation du commerce. Il avance, en effet, dans le classement mondial qui évalue les obstacles au commerce extérieur, en l’occurrence «The Global Enabling Trade Report», qui vient d’être publié par le Forum économique mondial (WEF). Le Royaume pointe ainsi à la 49e position sur 136 pays couverts par ce classement, gagnant trois places par rapport à l’édition 2014 où il occupait le 52e rang. Une amélioration qui lui permet un meilleur positionnement en Afrique. Le pays s'est adjugé la deuxième place, derrière la République de Maurice (39e rang mondial). Il fait ainsi mieux que l'Afrique du Sud (55e), la Tunisie (91e), l'Égypte (116e), l'Algérie (121e) et le Nigeria (127e).
À l'échelle de la région Mena, il est devancé par les Émirats arabes unis (23e), le Bahreïn (42e), le Qatar (43e), la Jordanie (45e) et le Sultanat d’Oman (46e). Le Maroc a pu surclasser des puissances économiques importantes, telles la Turquie (59e) et la Chine (61e). «Le Maroc a grandement amélioré son positionnement, confirmant la tendance positive de l’intégration croissante des économies de la plupart des pays de la Méditerranée occidentale», indique le rapport du WEF publié mercredi à Genève.
À noter que ce rapport établit aussi une évaluation des obstacles entravant le commerce extérieur sur la base de l'indicateur «Enabling Trade Index». Il compare les pays en fonction d'une kyrielle de critères, notamment l'accès aux marchés, les infrastructures de transport et de communications, l'administration des douanes et l'environnement des affaires. Le Maroc est bien classé notamment en ce qui concerne l’accès aux marchés étrangers (30e) et la disponibilité et qualité de l'infrastructure de transport (33e). Pour ce qui est de l’efficacité et la transparence de l'administration des frontières, il est 54e, alors qu’il se place au 67e rang en ce qui concerne la disponibilité et qualité des services de transport, 63e pour la disponibilité et utilisation des TIC. S’agissant de l’accès au marché intérieur, le Maroc traine, se contentant de la 91e place.
Par ailleurs, The Global Enabling Trade Report 2016 relève également ce qu’il considère comme les facteurs les plus problématiques pour l'importation au Maroc. Il s’agit notamment, entre autres, détaille-t-il, des procédures lourdes d'importation, des droits tarifaires et barrières non tarifaires, du coût élevé ou retards causés par le transport
international.
Concernant les facteurs les plus problématiques pour l'exportation, le rapport cite essentiellement des difficultés relatives à l’identification des marchés potentiels et des acheteurs, à l’accès au financement du commerce, à l’accès aux intrants importés à des prix compétitifs. Globalement, le classement 2016 est dominé par le trio Singapour, les Pays-Bas et Hong Kong.
