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Mohamed Boudrika quitte le milieu de football par la petite porte. Non seulement il a abandonné le Raja dans une situation économique critique en laissant une énorme ardoise derrière (environ 16 milliards de déficits, dixit Saïd Hasbane, actuel président du Raja), mais il vient d’être rattrapé par son passé d’homme sulfureux qui distribue les accusations à droite et à gauche sans avoir de preuve tangible. Lundi, le tribunal de première instance de Aïn Sbaâ a prononcé son verdict concernant la plainte déposée par la Fédération royale marocaine de football à l’encontre de son ancien vice-président. Après avoir examiné le dossier, le tribunal a condamné Boudrika à une amende de 200.000 DH pour injures publiques et diffamation à l’encontre de la FRMF.
Boudrika a également écopé, d’un dirham symbolique. Le tribunal devra faire publier le jugement dans deux journaux arabophones. Un triste sort pour celui qui a toujours clamé haut et fort disposer des preuves accablantes à l’encontre de Fouzi Lekjaa. Il a promis début novembre de les divulguer juste après la rencontre Maroc-Côte d’Ivoire comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde. «Je dénoncerai avec des preuves les pratiques de clientélisme et autres privilèges qui minent la gestion de la FRMF. J’apporterai tous les documents qui attestent mon propos», a-t-il promis. Un mois plus tard. Aucune preuve n’a été apportée au tribunal.
Pis encore, il vient d’être condamné à une amende de 200.000 DH. Boudrika a donc fait trop de bruit pour rien. On ignore s’il va faire l’appel de ce jugement afin d’apporter les preuves dont il parle ou s'il va se taire à jamais. En tout, ce jugement porte le coup de grâce à l’homme qui a souvent défrayé la chronique par ses sorties médiatiques fracassantes.
