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« Forts de leur grande expérience en matière d’adaptation et d’atténuation pour faire face au changement climatique, de finance climatique, d’environnement, de renforcement des capacités, de transfert de technologies et de développement de projets, ces experts de la BAD offriront un soutien permanent au groupe de travail de la COP22 et pourront conseiller le gouvernement marocain sur d’autres sujets afférant à ladite Conférence », indique la Banque dans une note publiée vendredi à Abidjan.
La mise à disposition de ces experts du climat au service du Maroc a pu être financée grâce à l’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural (IAEAR) et à la Facilité africaine de l’eau (FAE), lit-on dans le document.
Ces deux initiatives dédiées au secteur de l’eau, qui explorent les opportunités de financement de projets qui associent l’adaptation aux changements climatiques et le domaine de l’eau, développent une solide réserve de projets, précise-t-on de même source.
En apportant ainsi son appui technique, la BAD espère aider le Maroc et d’autres gouvernements africains à définir au mieux leur position au sein du processus de négociation des Nations Unies, de façon à produire des résultats positifs qui permettent à l’Afrique de s’adapter au changement climatique et d’en atténuer les effets, note Alex Rugamba, directeur du Département énergie, environnement et changement climatique de la BAD, qui préside également le Comité de coordination sur le changement climatique.
Selon la BAD, l’appel à renforcer la résilience et les capacités d’adaptation au changement climatique contenu dans l’Accord de Paris sur le changement climatique, offrent aux pays africains l’occasion unique de bâtir un développement résistant au changement climatique.
Et de poursuivre que ‘’conscients que le changement climatique a des conséquences directes sur les moyens de subsistance dans le secteur de l’eau, les experts de la BAD chercheront également à identifier et proposer des projets de financement qui associent la gestion des ressources en eau et la résilience au changement climatique’’.
Cité dans le document, Mohamed El Azizi, directeur du département de l’eau et de l’assainissement à la BAD, a fait savoir que « le rôle de la sécurité de l’eau est devenu prépondérant depuis l’adoption de l’Accord de Paris, en particulier s’agissant de l’adaptation au changement climatique ». Et d’ajouter que les ressources en eau subiront des contraintes accrues en raison du développement économique, de la démographie et du changement climatique, estimant que pour que les efforts visant le renforcement de la résilience et l’adaptation au changement climatique soient couronnés de succès, il faudra commencer par la sécurité hydrique.
La cité ocre accueillera des milliers de participants durant les deux semaines de la COP22, dont des représentants des gouvernements, de la société civile, du monde universitaire et du secteur privé, avec au menu des débats autour des moyens concrets à déployer pour mettre en œuvre l’accord historique de Paris sur le changement climatique, adopté à la fin de la COP21 en décembre 2015. Avec l’entrée en vigueur de cet accord le 4 novembre prochain, la COP22 tiendra lieu également de première session de la Conférence des Parties agissant en tant que réunion des Parties à l’Accord de Paris (CMA 1), conclut la BAD.
