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La COP 22 une opportunité pour le Maroc et pour l’Afrique

Le think tank marocain «Amadeus» a organisé une table ronde à Rabat intitulée «Cop 22 : Quelles ambitions pour concrétiser le succès de Paris» à laquelle ont pris part Hakima El Haïti, ministre chargée de l’Environnement, Aziz Mekouar, ambassadeur négociateur de la COP 22, Saïd Benrayane, ambassadeur conseiller en charge de la COP 22.

La COP 22 une opportunité pour le Maroc et pour l’Afrique
«La COP 22 est un processus intergénérationnel de développement qui a démarré dans les années 90 et qui n’a cessé d’évoluer». tttt t Ph. Kartouch

Prés de 30.000 personnes sont attendues à Marrakech à l'occasion de la COP 22, dont 8.000 délégués de la société civile, 1.500 journalistes et des députés du monde entier, comme a fait savoir Hakima El Haïti, ministre
chargée de l’Environnement : «La COP 22 est un processus intergénérationnel de développement qui a démarré dans les années 90 et qui n’a cessé d’évoluer». La COP 22 s’inscrira dans le sillage de la continuité de la COP 21, tenue à Paris en novembre et décembre 2015, et qui a abouti à l’adoption de l’Accord de Paris. La signature de cet accord est programmée le 22 avril prochain à New York au siège de l’ONU. Hakima El Haïti a affirmé que le Maroc sera parmi les premiers pays à ratifier l’Accord de Paris. Mehdi Bensaïd, président de la Commission des affaires étrangères au Parlement, a mis en avant l’importance du travail législatif et de la diplomatie parlementaire dans la réussite de la COP 22. Pour lui, les parlementaires ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation à cette question. La COP 22 sera particulière, compte tenu des enjeux et des priorités à relever.

«L’Accord de Paris est fait pour la préservation de la dignité humaine. C’est un texte transformationnel qui aura un impact sur les modes de consommation, d’industrialisation et sur la mise en œuvre des politiques publiques», a fait savoir Hakima El Haïti. Du point de vue des responsables marocains en charge de la COP, l’accord doit servir les pays vulnérables et ceux en développement. Pour la ministre, «il faut commencer par l’Afrique. C’est ce continent qui permettra au monde de changer. Car, il constitue un réservoir de la neutralité carbone». L’ambassadeur Saïd Benrayane partage cet avis. D’après lui, «le Maroc, considéré comme un modèle, a une responsabilité vis-à-vis l’Afrique». Parmi les enjeux de la COP 22 figurent les questions du financement et des outils d’adaptation. Il s’agit là de deux grandes problématiques auxquelles l’Afrique fait face, a estimé la présidente résidente de la Banque africaine de développement. L’ambassadeur négociateur de la COP 22 a indiqué qu’une étude approfondie sur le financement était lancée. Étant conscient de sa responsabilité, le Maroc se met en ordre de marche pour réussir cette manifestation. Un plan de mobilisation est en cours d’élaboration, il sera soumis incessamment au comité de la COP 22 pour validation. Le secteur privé, la société civile et les médias sont des composantes essentielles de la réussite de la COP 22.

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