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La région sera dotée d’une carte d’aptitude à l’urbanisation

Le département de l’Urbanisme commanditera, à la fin du mois de septembre, une étude d’élaboration de la carte d’aptitude à l’urbanisation des provinces de Nador et Driouch. Celle-ci délimitera les zones à risques et établira des cartes des aléas à différentes échelles.

La région sera dotée d’une carte d’aptitude  à l’urbanisation

Les provinces de Nador et de Driouch auront leur carte d’aptitude à l’urbanisation. Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire sélectionnera, fin septembre, un consultant pour
lui confier le marché de réalisation
de l’étude de ce projet. Coût de ce marché : 10 millions de DH. La carte en projet a pour objectifs la délimitation appropriée des zones à risques et l’établissement des cartes des aléas à différentes échelles. À cela s’ajoutent la caractérisation des risques en fonction de leurs natures et de l’intensité de l’aléa et le développement des conditions spécifiques d’occupation des sols par le biais d’une classification détaillée et des normes de construction particulières (zones constructibles, zones constructibles sous conditions, zones non constructibles, etc.). Sans oublier l’identification et la caractérisation des différents risques pouvant avoir des répercussions négatives sur les espaces urbanisés ou destinés à l’urbanisation.
«L’étude concerne l’ensemble du territoire des provinces de Nador et de Driouch d’une superficie globale de 6.205 km2. Ainsi, l’aire de l’étude devrait couvrir toutes les communes de ces provinces et être menée à échelle appropriée sur les zones urbanisées», précisent les services de l’Urbanisme dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres.

Pour mener le projet, le bureau d’études retenu sera amené à lancer une campagne de reconnaissances, de mesures et d’essais in situ. «L’étude doit comporter des investigations spécifiques sur les sites avec les mesures géophysiques et autres mesures adéquates qui doivent venir en complément de la documentation disponible dans les divers services de l'administration», indique la même source.

Le consultant devra, par ailleurs, collecter les données disponibles, réaliser les investigations complémentaires, étudier leurs résultats, en établir l'interprétation qui s’impose, les exposer et justifier les conclusions qu’il en tire auprès du maître d’ouvrage. «Après approbation de ces conclusions, le bureau d’études contractant devra matérialiser toutes ces études par le zonage des aléas et risques potentiels étudiés, sur des cartes, élaborées à des échelles appropriées», précise le ministère. Il devra aussi adopter un système d’information géographique (SIG) approprié pour l’élaboration de l’étude. Résultats attendus : une carte et une notice explicative de synthèse répartissant la zone d’étude en quatre zones principales : zones sans risques, susceptibles d'être ouvertes à l'urbanisation ordinaire, zones à risques nécessitant des dispositions d'aménagements généraux (stabilisation des talus, traitement des sols, etc.), les zones nécessitant des dispositions particulières à prendre par les concepteurs (sollicitations sismiques, renforcement des structures, dispositions constructives spéciales, etc.) et les zones «non ædificandi», présentant des risques non rectifiables et ne pouvant recevoir un édifice. 

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