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Le baromètre de la gouvernance opérationnel en 2017

Le Royaume compte se doter d’un baromètre de la gouvernance. L’étude de mise en place de ce projet sera lancée le 9 septembre et si tout va bien son opérationnalisation sera effective l’année prochaine. Le dispositif permettra une analyse comparative entre situations, une compréhension de l’évolution des facteurs de gouvernance et l’évaluation de l’impact des interventions.

Le baromètre de la gouvernance opérationnel en 2017
À l’instar de nombreux pays, le Maroc s’est engagé dans un processus global de modernisation dont l’objectif principal est d’asseoir les fondements d’une bonne gouvernance publique.

Le Maroc va installer un baromètre de la gouvernance. Le ministère des Affaires générales et de la gouvernance commanditera le 9 septembre une étude pour la mise en place de ce projet. Le baromètre sera composé d’une batterie d’indicateurs quantitatifs pour mesurer et évaluer d’une manière continue la qualité de la gouvernance. Le dispositif permettra de faire une analyse comparative entre situations, une compréhension de l’évolution des facteurs de gouvernance et l’évaluation de l’impact des interventions. Concrètement, le consultant qui sera retenu pour mener l’étude du projet devra réaliser un benchmark international et procéder à une analyse approfondie des différentes définitions et approches de mesure de la qualité de la gouvernance utilisée à l’échelle internationale. Il devra, par la suite, définir le concept de la gouvernance et identifier ses différentes dimensions et élaborer une batterie d’indicateurs de mesure en s’inspirant des expériences internationales.

«Il s’agit aussi de développer un indicateur synthétique tenant compte des différentes dimensions et concevoir un baromètre de la gouvernance permettant de mesurer régulièrement les avancées réalisées dans la gouvernance sous ses différentes dimensions», précise les Affaires générales dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres. «À l’instar de nombreux pays, le Maroc s’est engagé dans un processus global de modernisation dont l’objectif principal est d’asseoir les fondements d’une bonne gouvernance publique. Cette bonne gouvernance se construit sur la base de principes reconnus et universels à savoir l’intégrité, la reddition des comptes, la planification stratégique, l’équité, la liberté, le respect de l’environnement et l’égalité d’accès aux services publics de qualité.

Ces principes ont été également prônés par la Constitution de 2011 qui prévoit des dispositions importantes permettant de concrétiser la bonne gouvernance dans toutes ses dimensions», explique le ministère. Dans ce contexte national favorable, poursuit les Affaires générales, plusieurs chantiers de réformes ont été lancés dont la réforme budgétaire et la gestion des programmes axée sur les résultats à travers notamment la loi organique des Finances et la réforme fiscale qui promeut la transparence, l’équité, la compétitivité et l’amélioration de l’efficacité et la qualité du service fiscal.

«Afin d’accompagner ces réformes, il est important de se doter d’outil d’évaluation et de mesure de la bonne gouvernance. L’étude objet de l’appel d’offres répond à ce besoin. Elle vise la mise en œuvre d’un baromètre de la gouvernance au Maroc qui permettra de mesure les avancées réalisées en matière de gouvernance, de capitaliser sur les bonnes pratiques et orienter les actions futures», affirme le ministère. Ainsi, le baromètre en projet s’appuiera sur un ensemble d’indicateurs quantitatifs mesurables, «pertinents», «crédibles» et comparables d’un pays et d’une échelle administrative à l’autre. Les indicateurs seront définis en fonction des dimensions de la gouvernance en s’inspirant des bonnes pratiques internationales telles que le projet Worldwide gouvernance indicators de la Banque mondiale et les indicateurs de l’OCDE (Organisation du commerce et du développement économique) tout en considérant les spécificités du contexte marocain.                              

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