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Le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative bientôt mis sur pied

Le projet de loi 89-15 relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative est fin prêt. Adopté en Conseil de gouvernement le 30 juin dernier, le texte est en cours d’examen au sein de la commission des secteurs sociaux de la première Chambre. L’importance de ce Conseil réside dans le fait qu’il émettra des avis des recommandations aux autorités compétentes pour les aider à prendre des mesures visant à élargir et généraliser la participation des jeunes dans le processus de consécration des bases du développement socioéconomique, culturel et politique du pays.

Le Conseil consultatif de la jeunesse  et de l'action associative bientôt mis sur pied
17 juin 2011 : S.M. le Roi Mohammed VI adresse un discours à la Nation à l'occasion de la nouvelle Constitution et annonce la création du Conseil de la jeunesse et de l'action associative.

L’examen du projet de loi relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative se poursuit au sein de la commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants. Faisant partie des derniers textes élaborés par le gouvernement actuel avant la fin de son mandat, le nouveau projet avait été adopté par le Conseil du gouvernement le 30 juin dernier. Créé en vertu des articles 33, 170 et 171 de la Constitution de 2011, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative a pour objectif de formuler des recommandations et des propositions et les soumettre aux autorités compétentes pour les aider à prendre des mesures visant à élargir et généraliser la participation des jeunes dans le processus de consécration des bases du développement socioéconomique, culturel et politique du pays.

Le Conseil aura aussi pour objectif de promouvoir la vie associative et améliorer les conditions des jeunes et de l’action associative, comme l’avait affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, à l’issue de la réunion du Conseil du gouvernement qui a connu l’adoption dudit texte. Le responsable avait également souligné que le nouvel organe aura pour objectif de faciliter l'accès des jeunes aux différents programmes et projets élaborés par le gouvernement dans les domaines concernant cette catégorie, leur assurer les conditions favorables pour en bénéficier, ainsi que de les motiver à adhérer à la vie nationale dans un esprit de citoyenneté responsable. Plus en détail, le texte fixe les prérogatives du Conseil, qui consistent principalement à exprimer son avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par Sa Majesté le Roi, le gouvernement et les présidents des deux Chambres du Parlement, ainsi qu’à contribuer à la préparation des stratégies élaborées par le gouvernement dans le domaine de la promotion des conditions des jeunes et le développement de l'action associative. Il sera en charge également de la réalisation d’études et de recherches ayant trait aux questions des jeunes et de l'action associative, en plus de l'émission de recommandations à soumettre aux autorités compétentes pour améliorer la situation des jeunes et développer l'action associative.

Sur le plan de l’organisation, la version actuelle du texte a prévu la création de deux organes au sein du Conseil. Il s'agit de l'organe chargé des questions de la jeunesse et celui chargé de l'action associative. Quant à la composition, elle vise à élargir les sources de proposition, via l'implication des diverses autorités constitutionnelles et organisations non gouvernementales, ainsi que le renforcement du principe de la parité et la participation des Marocains résidant à l'étranger, estiment les élaborateurs du projet.

Les propositions d'amendement des parlementaires

Avant même son transfert au bureau de la Chambre des représentants, le texte de loi relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative était attendu de pied ferme par les parlementaires. Certains avaient même une idée sur les amendements qu’ils comptaient y introduire. C’est le cas du parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) et coordinateur national de l'Instance nationale des jeunes et de la démocratie, Saâd Hazim. Dans une interview accordée au portail électronique de son parti, le jeune parlementaire avait affirmé que «le Parlement a la responsabilité d’amender et d’améliorer ce projet de loi de façon à ce que le nouveau Conseil puisse remplir, dans les meilleures conditions, les rôles qui lui incombent». Dans ce sens, M. Hazim avait affirmé qu’il réfléchissait déjà à l’amendement des articles concernant la composition du Conseil. Pour le parlementaire, les 24 membres composant le Conseil auront besoin de renfort pour l’exercice de leurs fonctions. Il propose donc une augmentation des effectifs en incluant les représentants des jeunesses des partis politiques et ceux des organisations estudiantines, afin de «renforcer le pluralisme au sein du Conseil».

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