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Le gouvernement dresse un bilan positif du plan pour l’égalité «Ikram»

Le Maroc a célébré hier la Journée nationale de la femme. La ministre de la Solidarité et de famille et du développement social a choisi cette date symbolique pour présenter le bilan final de la mise en œuvre du plan gouvernemental «Ikram». Un bilan que Bassima Hakkaoui qualifie de positif. Selon elle, sur les 156 actions prévues dans le cadre de ce programme 75 ont été concrétisées à 100%, tandis que les 81 actions restantes sont réalisées à hauteur de 75%.

Le gouvernement dresse un bilan positif du plan pour l’égalité «Ikram»
Le gouvernement a pu finaliser 75 des 156 actions prévues initialement dans ce programme.Ph. Kartouch

Le choix de la date est chargé de symbole. Pour fêter la Journée nationale de la femme, célébrée le 10 octobre de chaque année, le ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social a choisi de présenter le bilan du plan gouvernemental pour l’égalité «Ikram», quatre années après son lancement. Pour la ministre Bassima Hakkaoui, ce plan a permis de réaliser de grandes avancées en matière d’instauration de l’égalité. «Notre pays peut désormais se targuer d’avoir pu assoir une vraie politique de promotion de l’égalité et de la parité, ce qui a fait du Maroc un exemple à suivre dans la région», note la responsable gouvernementale.

Lancé en 2012, «Ikram» a été une réponse au défi de la déclinaison démocratique des dispositions de la Constitution marocaine et des engagements du Maroc pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Un défi qui a été relevé avec succès, affirme Mme Hakkaoui qui s’est félicitée du bilan très positif de ce programme. Le gouvernement a pu finaliser 75 des 156 actions prévues initialement dans ce programme, tandis que les 81 actions restantes sont réalisées à hauteur de 75%. «Un véritable pari remporté en faveur de l’amélioration de la position de la femme au sein de la société», s’enorgueillit la ministre. Elle a en outre insisté sur le fait que le principal objectif atteint dans le cadre de ce programme reste sans conteste la création d’une synergie et d’une convergence entre les différentes initiatives visant la promotion de l’égalité et l’intégration des femmes dans les politiques publiques et les programmes de développement.

Le plan «Ikram» a par ailleurs permis de créer une collaboration réussie entre les différents ministères, la société civile et les autres partenaires. «Les réalisations ne se sont pas limitées à l’élaboration de lois visant la promotion de l’égalité, mais ont concerné aussi le lancement de programmes et la mise en place d’observatoires, comme l’Observatoire national de l’image de la femme dans les médias», souligne Mme Hakkaoui.
Autant d’acquis qui ont été salués par Raul de Luzenberger, représentant de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, qui a saisi l’occasion de la présentation de ce bilan pour rappeler l’appui apporté par la Délégation à ce programme et qui s’est manifesté par un accompagnement de proximité et un soutien technique et financier. «La délégation avait débloqué un montant de 500 millions de dirhams pour financer les actions de ce programme et accompagner la société civile», note Raul de Luzenberger, qui a fortement salué l’engagement du Royaume dans la voie de l’instauration du principe de l’égalité au sein de la société.

Un engagement appelé à se poursuivre au cours des prochaines années, puisque la ministre a exprimé son souhait de voir ce plan gouvernemental s’ancrer davantage à travers une deuxième version. Car, de l’avis même de Mme Hakkaoui, malgré les avancées, des contraintes restent à surmonter. Elles sont liées au financement, à la rareté des cadres spécialisés et des statistiques sur le genre. «Il faut reconnaître que la femme marocaine est toujours l’objet de violence verbale et physique et souffre encore de discrimination et de difficultés à accéder aux postes de responsabilité, mais aussi à bénéficier des services basiques comme l’accès à la couverture médicale, à l’emploi ou encore à l’école, malgré tous les efforts fournis pour améliorer sa situation. Il faudra donc redoubler d’efforts pour améliorer sa position au sein de la société», conclut-elle. 

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