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Le Maroc plaide pour un accès facilité aux financements

L’examen des moyens de favoriser l’accès des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord aux ressources financières du Fonds d'adaptation aux changements climatiques est au centre d’un atelier régional qui se tient jusqu'au 8 septembre à Rabat.

Présenter et examiner les opportunités et modalités d’accès direct des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) aux ressources financières du Fonds d'adaptation aux changements climatiques, tel est l’objet de l’atelier régional qui se tient du 6 au 8 septembre à Rabat. Organisée par l’Agence pour le développement agricole en partenariat avec le Fonds d’adaptation aux changements climatiques sur la finance climat pour les entités de mise en œuvre nationales des pays de la région MENA, cette rencontre vise à encourager une vingtaine de pays appartenant à cette région à mettre en œuvre des programmes et des projets concrets d’adaptation aux changements climatiques. S’exprimant à cette occasion, Marcia Levaggi, directrice exécutive du Fonds, s’est félicitée des efforts consentis par le Royaume en matière d’adaptation aux changements climatiques et qui font de lui un exemple à suivre dans la région. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, a rappelé l’engagement fort du Royaume de manière volontariste à mettre en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation dans le cadre d’une approche intégrée, participative et responsable.

Cette volonté politique cadre, selon le ministre, en parfaite harmonie avec l’effort international qui a conduit à la mise en place en 2015 d’un nouvel accord international de lutte contre le changement climatique adopté à la COP 21 à Paris et dont les cadres de mise en œuvre seront précisés lors de la COP 22, prévue à Marrakech en novembre 2016. Un accord auquel de nombreux pays, y compris ceux de la région MENA, ont adhéré, mais qu'ils peinent toujours à mettre en œuvre, faute de financement. En effet, les entités nationales de mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques au niveau des pays de la région MENA déplorent souvent l’insuffisance des ressources financières appropriées au regard de l’ampleur des chantiers à mener.

Ce qui nécessite un appui de la communauté internationale à travers des fonds climat, comme le Fonds d’adaptation et le Fonds vert pour le climat, avec une approche équitable entre les projets d’adaptation et d’atténuation. «La disponibilité des ressources financières est l'objet d'une attente forte des pays en développement et représente une des composantes clés de l'opérationnalisation de l'Accord de Paris. Toutefois, l'accès au financement des différents projets de lutte contre le changement climatique reste le maillon faible des programmes des pays en développement. Ainsi, nous devrions établir des plans cohérents avec des projets précis et bancables pour lutter contre le changement climatique, afin de pouvoir profiter du financement climatique», note M. Akhannouch.

Selon le ministre de l’Agriculture, les dons et les prêts assortis de conditions libérales restent, dans ce cas, la meilleure solution pour accompagner les efforts d’adaptation dans les pays en développement les plus vulnérables, tels que ceux de la région MENA. La COP 22 constitue par ailleurs une occasion propice pour convenir d’une feuille de route opérationnelle en vue de faciliter l'octroi de financements pour des projets d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques, tout particulièrement pour les pays et les territoires les plus vulnérables, comme la région MENA.

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