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Le pôle «Société civile» au Kenya, au Ghana, en Tanzanie et en Éthiopie

Le Kenya, le Ghana, la Tanzanie et l’Éthiopie constituent les dernières étapes de la tournée africaine du pôle «Société civile» du comité de pilotage de la COP 22 entamée le 12 août et qui devra le mener dans d'autres pays du continent.

Le pôle «Société civile» au Kenya,  au Ghana, en Tanzanie et en Éthiopie
À Dar Es Salam, le pôle «Société civile» a pris part au «Tanzanian Civil Society Forum on Climate Change et Youth Climate Activists Network».

Après l’Ouganda, le Cameroun et l’Afrique du Sud, le pôle «Société civile» du Comité de pilotage de la COP 22, Marrakech du 7 au 18 novembre, s'est rendu au Kenya, au Ghana, en Éthiopie et en Tanzanie pour poursuivre ses contacts avec les ONG de la société civile et les sensibiliser à l'importance de leur implication dans le Sommet mondial sur le climat. «La participation de la société civile africaine à la COP 22 est essentielle pour plusieurs raisons : d’abord parce que la société civile internationale a joué, avec les chercheurs et les experts, un rôle important dans le processus qui a abouti à l’Accord de Paris. La Conférence de Marrakech se veut le relais des préoccupations de l’Afrique et des îles insulaires notamment. Ensuite, la résistance au changement climatique exige d’agir au niveau international, régional et local», a déclaré Driss El Yazami, chef du pôle «Société civile» de la COP 22 à l'entame, le 12 août, de cette tournée africaine.

Au Ghana, alors que la température a augmenté d’environ 1 °C ces 40 dernières années, les précipitations ont diminué de 20 à 30%. Le pôle «Société civile» a rencontré 25 réseaux et organisations de la société civile locale, fait savoir le comité de pilotage sur sa page «Facebbok». Au Kenya, un pays de 45 millions d’habitants où les épisodes de sécheresse sont réguliers, la population vit grâce aux aides alimentaires. À Nairobi, l’équipe du pôle «Société civile» a tenu une session de travail avec la «Panafrican Climate Justice Alliance» et l'«Organization of Africa Youth», puis avec CARE Afrique de l’Est, selon le même document. En Tanzanie, les changements climatiques engendreront des coûts supplémentaires de l’ordre de 1 à 2% du produit intérieur brut (PIB) par an d’ici 2030.

À Dar Es Salam, le pôle «Société civile» a pris part au «Tanzanian Civil Society Forum on Climate Change et Youth Climate Activists Network». Enfin, à Addis Abeba, capitale de l’Éthiopie, le pôle «Société civile» a participé à l’événement «Going-Green–Civil Society Organization», organisé par la Banque africaine de développement et le Consortium for Climate Change-Ethiopia. Présentée fin avril à Rabat, la feuille de route du Maroc pour la COP 22 se fixe pour objectif de contribuer à l’adoption des mécanismes d’opérationnalisation de l’Accord de Paris. Le Maroc s'est donné également pour mission de contribuer à rassembler les 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 au profit des pays les plus vulnérables aux changements climatiques. 

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