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Les principaux partis politiques qui composeront la future coalition gouvernementale sont désormais connus. Outre le PPS, allié indéfectible du PJD, l’Istiqlal (PI) fera partie du prochain exécutif. En effet, son conseil national, réuni samedi à Rabat en session extraordinaire, a décidé à l'unanimité de participer au prochain gouvernement. Dans un communiqué rendu public à l'issue des travaux de cette session, il indique que ses membres ont unanimement souligné la nécessité de participer au prochain gouvernement, «pour s'aligner aux côtés des forces nationales démocratiques, au service de l'intérêt suprême de la patrie». Les participants à cette session ont été appelés notamment à trancher la décision de la participation ou non au prochain gouvernement, a relevé le communiqué, précisant que cette session a été caractérisée par la forte présence des membres du comité exécutif du parti et la participation remarquable des membres du conseil national.
Du côté de l’USFP, tout indique que la participation au futur gouvernement est une option envisageable, voire souhaitable, même si le parti ne s’est pas prononcé de manière claire. En tout, c’est ce que laisse entendre le communiqué du bureau politique rendu public samedi dernier. Le document souligne que l’USFP a choisi de «se ranger du côté des forces démocratiques», précisant que cette position «guidera pour toujours ses choix et ses orientations». Mieux encore, le communiqué n’a pas manqué de souligner la satisfaction du bureau politique quant aux résultats de la réunion de concertation qu’a eue le premier secrétaire du parti, Driss Lachgar, avec Abdelilah Benkirane au sujet de la future coalition gouvernementale.
Certes, le communiqué ne dit pas explicitement que le parti est prêt à participer au futur gouvernement, mais les observateurs y lisent un «accord tacite, mais conditionné». En effet, le communiqué du bureau politique dit «suivre de près les tractations menées avec les autres formations politiques pour y voir plus clair», tout en insistant sur «l’importance des programmes, des positions et des projets, en vue de protéger le choix démocratique et assurer la mise en œuvre optimale de la Constitution». Autant dire que s’agissant du futur exécutif, l’USFP est partante, mais refuse de donner un blanc-seing au Chef du gouvernement désigné Abdelilah Benkirane.
Ce dernier semble parfaitement conscient de cette position un tantinet ambigüe. D’ailleurs, il l’a souligné indirectement à l’occasion de la tenue samedi à Salé de la session extraordinaire du conseil national du PJD. M. Benkirane a affirmé que la position du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et du Parti de l'Istiqlal (PI) concernant la participation au prochain gouvernement était claire. Mais il n’a rien dit au sujet de l’USFP, ou des autres formations politiques, comme le Mouvement populaire et l’Union constitutionnelle.
