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Le remplacement des sacs plastiques à la charge des enseignes

Un mois après l'entrée en vigueur de la loi interdisant la fabrication, l'importation, l'exportation, la commercialisation et l'utilisation des sacs en plastique, l’Association marocaine de la distribution moderne assure, dans un communiqué, que le surcoût généré par certaines alternatives est à «la charge des enseignes» commerciales. Dans les rayonnages, des articles de rechange sont proposés aux clients à partir d'un dirham.

Le remplacement des sacs plastiques  à la charge des enseignes
Sur les rayons alimentaires, les sacs en plastique ont été remplacés par des sacs en papier pour les fruits et légumes, des barquettes pour la boucherie et les produits en vrac, du papier alimentaire pour le poisson.

Début juillet, la question avait emballé l'opinion publique : qui allait payer les emballages biodégradables proposés en remplacement des sacs en plastique dont la fabrication, l'importation, l'exportation, la commercialisation et l'utilisation ont été interdites à partir du 1er juillet ? La réponse est venue de l’Association marocaine de la distribution moderne qui a diffusé un communiqué à travers lequel elle affirme supporter les frais supplémentaires générés par l'utilisation des sacs en papier pour les fruits et légumes, des barquettes pour la boucherie et les produits en vrac et du papier alimentaire pour le poisson : «Tout en étant conformes à l’esprit et à la lettre de la nouvelle réglementation, ces solutions présentent par ailleurs l’avantage d’une meilleure préservation des produits alimentaires. Il va sans dire que le surcoût de ces alternatives est à la charge des enseignes», souligne le communiqué. L'Association précise également que les nouveaux emballages biodégradables disponibles dans les caisses des grandes surfaces sont facturés à partir d'un dirham et dont «l'achat n’est nullement obligatoire», prévient l'Association.

Aussi faut-il prévoir avec soi le bon vieux couffin en osier, comme le propose la Coalition marocaine pour la justice climatique, à l'origine de l'opération «Zéro Mika» de ramassage et d'incinération des sacs en plastique : «En recourant au panier traditionnel tissé à partir de palmes (feuilles du palmier) ou en osier, l'objectif est double : utiliser des produits naturels, donc biodégradables à 100%, et favoriser l'artisanat local encourageant le travail des coopératives», préconise l'Alliance, un réseau de 200 organisations de la société civile. En amont, le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, avait annoncé en juin dernier, avoir mobilisé 200 millions de DH pour l’accompagnement des entreprises réalisant plus de 30% de leur chiffre d’affaires dans la production de sacs interdits par la loi.
Les entreprises dont l’activité de production de sacs en plastique représente moins de 30% du chiffre d’affaires qu’elles réalisent seront également accompagnées dans le cadre des programmes d’appui de Maroc PME, avait précisé le ministre. 

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