Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Les bonnes pratiques comme base d’une attitude responsable

«Pour que l’attitude responsable soit de mise, il y a évidemment le facteur humain, et il y a aussi l’impératif de la bonne organisation du travail au sein d’une entreprise : un organigramme bien conçu, un partage des missions logique et équitable, des procédures facilitatrices, en un mot, de bonnes pratiques», estime Malgorzata Saadani, coach consultante certifiée ICC, DG d'ANC Communications.

Les bonnes pratiques comme base d’une attitude responsable
L’attitude responsable est caractérisée par la conscience intelligente de la personne des droits et obligations liés aux fonctions occupées.

Éco-Conseil : Quel est le secret d’une attitude responsable en entreprise ?
Malgorzata Saadani : Pour commencer, il est important de bien s’entendre au sein d’une équipe ou, mieux encore, à l’échelle de toute l’entreprise sur le terme «responsable», parce que tout le monde ne lui donne pas la même interprétation, d’où les malentendus et les déceptions fréquents. À mon avis, l’attitude responsable est caractérisée par la conscience intelligente de la personne des droits et obligations liés aux fonctions occupées, la proactivité et la bonne foi dans l’exercice de ces fonctions. De plus, le respect de la déontologie propre au métier exercé et de l’éthique en général pourra compléter ce tableau. Résumée en ces deux phrases, l’attitude responsable paraît une évidence, alors pourquoi les managers se plaignent-ils autant des manquements des collaborateurs dans ce domaine ? Pour que l’attitude responsable soit de mise, il y a évidemment le facteur humain, et il y a aussi l’impératif de la bonne organisation du travail au sein d’une entreprise : un organigramme bien conçu, un partage des missions logique et équitable, des procédures facilitatrices, en un mot, de bonnes pratiques.

Comment encourager les collaborateurs à adopter une attitude responsable ?
Pour encourager les collaborateurs à assumer leurs responsabilités, il faut d’abord créer la culture de l’entreprise et la leur expliquer : ce qui se fait, et aussi ce qui ne se fait pas. C’est également leur donner les moyens nécessaires : bien définir les champs d’action, introduire les nouvelles recrues et les cadres promus auprès de leurs nouvelles équipes et être vigilant et à l’écoute pour les soutenir et les conseiller en cas de difficultés. Le bon exemple venant toujours de la hiérarchie, c’est grâce au management responsable que l’ensemble du personnel aura des repères pour adopter la bonne posture responsable. Un autre outil qui le facilite, c’est l’existence d’une charte des valeurs propre à l’entreprise en tant que document formel et officiel, élaboré collectivement et auquel tout le monde adhère. Ainsi, les agissements en contradiction avec ces valeurs seront automatiquement désapprouvés, avant d’être éventuellement sanctionnés.

Comment recadrer les rebelles ?
Une personne qui évite ses responsabilités, c’est souvent soit une erreur de casting au recrutement, soit un échec de parcours.
Quand un candidat à l’embauche vient à son entretien avec une liste des attentes, voire des exigences, lui poser la question : «Qu'apporterez-vous à l’entreprise ?» peut être révélateur de son état d’esprit par rapport à l’attitude responsable. Encore faut-il que le processus de recrutement se fasse par l’entreprise elle-même et par ses cadres spécialisés qui ont une profonde connaissance de cette entreprise, et non par l’intermédiaire de simples agents de prestataires externes. Quant à la démotivation de parcours, les bonnes pratiques RH peuvent y remédier : les relations hiérarchiques saines, les entretiens périodiques et la récompense des bonnes attitudes pour montrer aux récalcitrants les exemples à suivre. 

Lisez nos e-Papers