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Les énergies renouvelables progresseront de 42% dans le monde en 2021

Les énergies renouvelables vont se développer plus vite que prévu d'ici à 2021, estime l'Agence internationale de l'énergie. Mais cette accélération de la transition énergétique dans le monde masque des différences régionales et reste tributaire des politiques publiques.

Les énergies renouvelables progresseront de 42% dans le monde en 2021
Au Maroc, la réduction de 42% des émissions de gaz à effet de serre et l'effort de porter à 52% la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique nécessiteront un investissement de 30 milliards de dollars d'ici à 2030.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la hausse ses prévisions de développement des énergies vertes utilisées pour la production d'électricité, selon son rapport annuel de moyen terme sur les énergies renouvelables. L'AIE évalue à 825 gigawatts les nouvelles capacités électriques liées au solaire, à l'éolien et à l'hydroélectricité qui devraient être installées d'ici à 2021, soit une progression de 42% par rapport à leur niveau de 2015. Ces perspectives «plus optimistes» font suite à une année 2015 record pour le développement de l'éolien terrestre et du solaire, avec 112 gigawatts (GW) installés, et 153 GW pour l'ensemble des énergies renouvelables. «Nous assistons à une transformation des marchés mondiaux de l'électricité, sous l'impulsion des renouvelables», a commenté le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, cité dans un communiqué. Ces estimations rejoignent les données de «Bloomberg New Energy Finance» selon lesquelles les investissements dans les énergies propres ont connu un rebond de 16% en 2014 au niveau mondial et se sont élevés à près de 310 milliards de dollars, contre 268,1 milliards de dollars en 2013. Toujours selon l'AIE, les énergies renouvelables représenteront 28% de la production d'électricité mondiale en 2021 contre 23% fin 2015.

À ce sujet, le président de Masen, Mustapha Bakkoury, estime que l'objectif du Maroc de porter à 52% la part des énergies renouvelables de la capacité électrique en 2030 est basé sur une logique d'ambition et de chiffrage. Le 17 octobre, lors des «Entretiens de Rabat» organisés dans la capitale par la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc, Nizar Baraka, président du comité scientifique de la COP 22, a rappelé que l’effort du Maroc portera désormais sur la réduction de 42% de ses émissions de gaz à effet de serre, au lieu des 32% comme initialement annoncé. «Ces objectifs nécessiteront un investissement, à l’horizon 2030, de 30 milliards de dollars plaçant le Maroc dans le top 5 des pays engagés dans le développement durable», a conclu Baraka. L'engouement pour les énergies renouvelables s'explique, au niveau mondial, par la chute continue des prix. Selon l'AIE, en cinq ans, les coûts du solaire devraient encore baisser de 25%, et de 15% pour l'éolien terrestre. Ces deux énergies représenteront les trois quarts des nouvelles capacités électriques installées sur la période. «Seuls l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque sont sur la trajectoire» de l'accord international de Paris sur le climat, prévient l'AIE.                                          

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