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Les jeunes du monde lancent l’appel de Dakhla pour le développement durable

Des jeunes venus des quatre coins du monde ont lancé, depuis Dakhla, un appel pour la mise en œuvre effective des décisions de l’Accord de Paris. Ils ont également remis une série de recommandations sur le climat au président du comité scientifique de la COP 22, Nizar Baraka. Ce dernier a été chargé de transmettre l’appel des jeunes à la présidence de la prochaine COP prévue à Marrakech en novembre prochain.

Les jeunes du monde lancent l’appel de Dakhla  pour le développement durable
les jeunes ont appelé à une mise en œuvre effective des décisions contenues dans l’Accord de Paris. Ph. MAP

À quelques semaines seulement de la tenue de la Cop 22 à Marrakech, des jeunes actifs dans les domaines liés au développement durable, réunis à Dakhla du 11 au 14 juillet dans le cadre de la quatrième rencontre internationale du Forum des jeunes, ont adressé un message au monde et spécialement aux participants à cette édition de la COP prévue en novembre prochain. En lançant l’appel de Dakhla pour le développement durable, ces jeunes venus des quatre coins du monde ont remis l’ensemble de leurs recommandations au président du Conseil économique, social et environnemental et président de comité scientifique de la COP 22, Nizar Baraka. Ce dernier a été chargé par les 250 participants de remettre cet appel à Salaheddine Mezouar, en sa qualité de président de la COP. Faisant preuve d’une grande sensibilité à la question environnementale, les jeunes ont appelé à une mise en œuvre effective des décisions contenues dans l’Accord de Paris.

Conscients des risques liés au réchauffement climatique, les participants ont appelé à la mobilisation de toutes les forces vives pour penser et agir face aux menaces qui pèsent sur l’environnement. Constatant que certains gouvernements tardent toujours à s’inscrire dans la transition environnementale, les élaborateurs de l’appel de Dakhla ont insisté sur l’importance de la mise en place de stratégies nationales pour le développement de l’économie verte. Ils recommandent ainsi l’orientation des investissements vers les domaines à haut potentiel environnemental et énergétique favorisant les emplois verts. Ils citent, dans ce sens, les métiers de l’eau et de l’environnement, la valorisation des déchets solides, la construction durable, le tourisme et la pêche, les mines, l’efficacité énergétique et la production des énergies renouvelables de petites et moyennes puissances. Et pour une meilleure implication de la jeunesse dans le débat relatif au climat, le document, qui aura sa place lors des débats de Marrakech, recommande la création d’une coalition internationale des ONG des jeunes pour le climat. Il insiste également sur la mise en place d’un mécanisme de renforcement de la participation des jeunes aux politiques publiques de lutte contre les changements climatiques. Pour rappel, les travaux de la quatrième rencontre internationale du Forum des jeunes se sont ouverts, mardi au palais des congrès à Dakhla. L’édition de cette année s’est déroulée autour du thème «Les jeunes du monde et le développement durable, quelle contribution ?» Fort de la participation de plus de 250 jeunes de toutes les régions du Maroc et du monde, cet événement a également connu la participation de décideurs, de représentants d'institutions régionales et internationales et d’éminents chercheurs et spécialistes des questions du développement durable.

L’invité d’honneur de cette édition, organisée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI par l’Association des études et de recherches pour le développement, dans le cadre de l'Université ouverte de Dakhla, était le Dr Maya Soetoro, sœur du Président Barack Obama. Représentant le «Matsunaga Institute for Peace and Conflict Resolution», la spécialiste américaine avait affirmé qu’une attention particulière devait être accordée aux pays les plus vulnérables aux problèmes environnementaux et aux aléas du changement climatique en Afrique, en Asie et dans le Pacifique.

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