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Le Forum des jeunes Marocains résidant à l’étranger a pris son envol, jeudi, dans la cité ocre. Cette manifestation de trois jours, organisée par le ministère chargé des MRE et des affaires de la migration en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), s’insère dans le cadre des programmes socioculturels tendant à renforcer les liens de la communauté marocaine établie à l’étranger avec son pays d’origine.
Ayant bénéficié à des jeunes âgés de 18 à 25 ans, le Forum permet à ces étudiants universitaires de mieux connaitre le Maroc, la richesse de sa culture, ses potentialités économiques et ses grands chantiers structurants, comme il leur offre aussi une libre tribune pour faire part de leurs attentes, leurs besoins et leurs préoccupations qui vont dessiner les grandes lignes de la politique publique relative aux questions intéressant les MRE.
À ce titre, un programme aussi riche que varié a été concocté au profit de cette «diaspora connectée», aux compétences diversifiées, pour qu’elle puisse prendre connaissance de la profonde transformation qu’a connue le Maroc à travers des conférences et différentes activités sur des thématiques d’ordre économique, politique et culturel.
En s’adressant à ces jeunes compétences marocaines, le ministre chargé des MRE et des affaires de la migration, Anis Birou, a rappelé d’emblée les constitutifs de l’identité et de la personnalité marocaines en exhortant ce qu’il a appelé la «Génération MRE 2.0» à refléter cette image réelle du Marocain dans son sérieux, son travail, son ouverture, son respect de l’autre, ses ambitions et surtout son attachement à son pays d’origine.
«Vous devez être fiers d’appartenir au grand pays qu’est le Maroc et préserver jalousement vos racines, dans la mesure où ce sont elles qui vous nourrissent», a-t-il souligné, appelant cette «génération du futur» à véhiculer la véritable image du Royaume à l’étranger et à être ses dignes ambassadeurs.
«Cette rencontre, qui se tient dans un contexte assez particulier marqué notamment par la montée des partis de l’extrême droite et la recrudescence de l’islamophobie, vous offre l’opportunité non seulement de découvrir l’histoire et la culture de votre pays d’origine, mais également le Maroc des grands chantiers, des réformes audacieuses et des opportunités», a ajouté le ministre. Dans le même ordre d’idées, le président de l’UCAM, Abdellatif Miraoui, a estimé que la biculturalité est une chance, que la double culture est une richesse et que l’identité marocaine est plurielle, mettant l’accent sur l’importance pour ces jeunes de connaître la richesse culturelle de leur pays d’origine et de s’ouvrir sur le monde et les autres cultures.
À son tour, le directeur des affaires européennes au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, Redouane Dghoughi, s’est attardé sur la place pionnière qu’occupe le Maroc sur l’échiquier international en tant que partenaire fiable et crédible, relais de croissance et de compétitivité, pays de modernité, d’ouverture et de tolérance, et premier pays du voisinage européen à avoir un Statut avancé avec l’Union européenne.
Par ailleurs, les conférences au programme de ce Forum portent sur «Les potentialités économiques du Maroc», «Énergies renouvelables et efficacité énergétique», «Sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat», «Le savoir-vivre ensemble», «Jeunes Marocains à l’étranger : préoccupations et attentes», «Le Sahara marocain» et «Le rôle des petites entreprises et individuelles dans le développement de l’économie marocaine».
Selon les organisateurs, les participants ont été sélectionnés parmi pas moins de 750 candidats sur la base de critères tenant compte à la fois du mérite et de la représentativité du pays de résidence.
