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Les cinq semaines qui nous séparent du scrutin du 7 octobre promettent beaucoup de suspense. En effet, les partis politiques, en quête de sièges parlementaires, ont commencé la préparation des listes de leurs candidats. Certains d’entre eux ont déjà rendu publics les noms de la majorité de leurs têtes de liste, comme c’est le cas du parti du Chef du gouvernement. En effet, le Parti de la ustice et développement (PJD) a été le premier à publier une liste de 74 candidats aux prochaines législatives. En attendant la publication des noms de ses candidats restants, le parti de la lampe a mis en avant tous ses ténors. Les ministres, avec à leur tête Abdelilah Benkirane en personne, les maires des grandes villes et les parlementaires vont se soumettre à la loi des urnes.
Comprenant sept ministres, un ex-ministre et l’un des symboles du mouvement salafistes dans la ville de Marrakech, la première liste des Pjdistes n’annonce que trois femmes en tant que tête de liste pour les prochaines élections. En attendant les noms de la liste nationale des femmes, c’est Amina Maa El Ainaine à Hay El Hassani, Souad Boulaich Elhajraoui à Fahs-Anjra et Azzouha El Arrak à Oued Eddahab qui vont représenter les femmes du PJD aux législatives.
Toujours du côté de l’actuelle majorité, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a lui aussi rendu publiques ses premières listes. Il s’agit de la liste nationale des femmes et celle des jeunes. Selon un communiqué du parti, publié vendredi dernier, le principe de la parité a été adopté lors du choix de la liste des jeunes. Ainsi, sur les 10 premiers candidats de cette liste, cinq sont des femmes. Quant à la liste nationale des femmes, elle contient, sans surprise, le nom de Souad Zaïdi, fille du défunt leader de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Ahmed Zaïdi. Ayant rejoint les rangs du parti il y a quelques mois seulement, Souad Zaïdi avait participé, aux côtés de certains membres sortant de l’USFP, à la création du Parti Alternative démocratique qui peine toujours à obtenir les autorisations nécessaires à sa mise en place.
Du côté des partis de l’opposition, l’USFP a convoqué une réunion de sa commission administrative nationale pour le 3 septembre prochain à Rabat. Cette réunion sera consacrée à l’examen de deux points, à savoir le projet de la Charte déontologique et la liste nationale des femmes et des jeunes. Dans les médias, plusieurs noms circulent depuis quelques jours. Il s’agit notamment du président de la jeunesse du parti, Abdellah Sibari et de la membre du bureau politique, Hanane Rihab. Évoquant plusieurs difficultés dans le choix des noms des candidats de la liste nationale des femmes et celle de jeunes, des sources du parti affirment que les leaders de l’USFP ne comptent pas présenter leur candidature pour les prochaines élections. Les mêmes sources affirment que les leaders socialistes craignent un échec semblable à celui des dernières élections communales.
En proie à plusieurs tensions internes depuis quelques mois, le Parti de l’Istiqlal, lui non plus, n’a toujours pas tranché. Selon un récent communiqué de son comité exécutif, le parti de la balance a appelé ses membres désirant se présenter sous les couleurs du parti au niveau de la liste nationale des femmes et celles des jeunes à soumettre leurs demandes du 27 août au 1er septembre. Une fois les demandes rassemblées, les membres du conseil national seront convoqués, le 3 et 4 septembre, au niveau de chaque région. Ces derniers procéderont au vote afin de choisir les représentants de chaque région au niveau des listes nationales du parti, lit-on dans le communiqué du comité exécutif.
