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Mariano Rajoy chargé de former un nouveau gouvernement

Mariano Rajoy chargé de former  un nouveau gouvernement
Le roi Felipe VI (à gauche) a chargé Mariano Rajoy de former un nouveau gouvernement. Ph. AFP

«J'ai accepté de me soumettre à nouveau à la confiance de la Chambre», a déclaré Mariano Rajoy, 61 ans, au pouvoir depuis 2011, après sa rencontre avec le roi Felipe VI. D'ici à la fin de la semaine, il devrait obtenir la confiance des députés qui lui avaient dit majoritairement «non» une première fois le 2 septembre. La donne a changé quand le Parti socialiste a accepté de débloquer la situation pour éviter de troisièmes élections, après une lutte interne féroce et l'éviction de son secrétaire général, Pedro Sanchez, qui refusait de reconduire Mariano Rajoy au pouvoir. Avec l'abstention socialiste annoncée, celui-ci est assuré d'être investi avec le soutien des 137 députés de son Parti populaire (PP) et des 32 libéraux de Ciudadanos. La présidente de la Chambre des députés, Ana Pastor, a annoncé que le débat d'investiture commencerait mercredi, le vote décisif étant attendu pour samedi prochain.

Le Chef du gouvernement sortant avait remporté les législatives en décembre et encore en juin derniers. Mais l'entrée au parlement de nouveaux partis, Podemos, de gauche radicale, et Ciudadanos, des libéraux, l'avait privé à chaque fois de la majorité absolue. Les socialistes reprochaient à Rajoy d'avoir creusé les inégalités avec les mesures prises pour lutter contre la crise économique et d'avoir laissé prospérer la corruption au sein de son parti.
Son mandat s'annonce difficile, faute de majorité absolue. «Je suis conscient des difficultés que suppose un gouvernement minoritaire», a-t-il déclaré après sa rencontre avec le roi, ajoutant qu'il allait «essayer de faire en sorte que le mandat dure quatre ans». Ciudadanos avait finalement accepté en août de soutenir sans enthousiasme un second gouvernement Rajoy, sans vouloir y entrer. Son chef, Albert Rivera, s'est dit mardi «fier d'être à la tête d'un groupe parlementaire qui veut aider les Espagnols à vivre un tout petit peu mieux». Il a vanté les «100 réformes» convenues au cours des négociations avec le PP et souligné que le prochain gouvernement ne pourrait «pas faire ce qui lui chante», sans dialoguer, contrairement à ce qui se passait quand il avait la majorité absolue. Le dirigeant de Podemos, Pablo Iglesias, a fustigé les socialistes qui «feront semblant d'administrer des coups de bâton au gouvernement le jour et passeront des accords stratégiques avec lui le soir venu». 

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