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Plus de 250.000 spectateurs pour le concert de Alamri-Hajib-Stati

La sixième journée du Festival Mawazine, rythmes du monde a été marquée mercredi soir par un record d’affluence sur la scène de Salé dédiée à la chanson marocaine, où trois stars du chaâbi, Hajib, Alamri et Abdelaziz Stati, se sont produites devant plus de 250.000 spectateurs, alors que le DJ de renommée mondiale Hardwell a réuni plus de 180.000 personnes sur la scène de l’OLM-Souissi à Rabat, selon les organisateurs.

Plus de 250.000 spectateurs  pour le concert de Alamri-Hajib-Stati
La star du chaâbi, Stati, a foulé les planches de la scène de Salé et chanté ses meilleurs tubes.

Avec le record réalisé à Salé (250.000 personnes), le chaâbi marocain a été résolument à l’honneur de cette 15e édition du Festival Mawazine rythmes du monde, à la faveur de cette soirée animée avec brio par Hajib, Alamri et Abdelaziz Stati. Le premier, fan inconditionnel de Fatna Bent Lhoucine, a rendu un vibrant hommage à la musique aïta. El Marsaouia, El Haouzia, El Mallalia… chacun de ces styles musicaux a été sublimé par Hajib comme lui seul sait le faire, notamment au travers de cette touche de modernité qui caractérise si bien ses morceaux. Danse, chant et ambiance bon enfant se sont donc emparés de la scène de Salé pour une soirée riche en émotions, puisque Stati, véritable symbole de la fête et de la joie, a lui aussi foulé les mêmes planches ce mercredi 25 mai. Sa kamanja à bout de bras, il a chanté ses plus beaux titres, repris en chœur par un public enjoué. Le très charismatique Alamri était aussi au rendez-vous de cette soirée avec une musique festive et entraînante dont les Marocains sont particulièrement friands.

Sur la scène OLM-Souissi, c’est un Hardwell fidèle à sa réputation qui a offert au public un show de folie. Son énergie, diablement communicative, a plongé le public de l’OLM Souissi dans une ambiance des plus underground. Celui qui a été sacré «Meilleur DJ au monde» par le très sérieux DJ Mag n’a laissé aucun répit aux spectateurs, jonglant avec aisance entre ses plus grands hits : «Dare you», «Run Wild», «Spaceman», «Don’t stop the madness», «Never say goodbye»… des titres aux noms évocateurs qui ont laissé une trace indélébile dans les annales du plus grand festival du Royaume.

Venu tout droit du Liban, Assi El Hallani a quant à lui fait vibrer la scène Nahda. C’est devant 80.000 personnes que le «chevalier de la musique arabe» a merveilleusement interprété les titres les plus emblématiques du patrimoine musical jabali, dont il est un fervent défenseur. Valsant entre textes profonds et musiques entraînantes, sa voix envoûtante a su conquérir une audience hétéroclite, mêlant fans inconditionnels et néophytes avides de nouvelles sensations musicales.

Le majestueux Théâtre national Mohammed V a quant à lui résonné au son de la voix singulière de la sublime Comorienne Imany. Tantôt sur fond de musique entraînante, tantôt accompagnée à la guitare, ce sont ses plus beaux titres qu’elle a interprétés avec beaucoup de poésie.

Au Chellah, c’est un Antonio Castrignanò au meilleur de sa forme qui a fait découvrir ou redécouvrir la tarentelle au public rbati. Accompagné de son tambourin, c’est ce savant mélange de rythmes du monde reconnaissable entre mille qu’il a généreusement servi à un public littéralement sous le charme. Enfin, c’est un véritable voyage à travers le temps qu’a offert Faïz Ali Faïz. Un concert haut en couleur, à l’instar de tous les shows qui ont fait de Bouregreg une scène incontournable du festival.

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