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Après avoir mis en exergue les profondes relations historiques et les liens d’amitié entre le Royaume du Maroc et les États-Unis, le diplomate américain a exprimé sa joie d’être accueilli à l’Université Ibn Tofaïl, qu’il a qualifiée de l’une des universités les plus prestigieuses du Maroc.
En plus de la qualité de l’enseignement dispensé au niveau de l’université et de l’école, M. Dwight Bush a mis l’accent sur les opportunités d’affaires qui s’offrent aux étudiants de Kénitra et de la région du Gharb lesquelles connaissent une forte évolution, notamment dans le domaine économique et industriel. Il a précisé, à cet effet, que la capitale du Gharb est devenue une destination privilégiée des investisseurs nationaux et étrangers. S’adressant aux étudiants, il a indiqué que nous vivons dans un monde interconnecté avec une économie globalisée, d’où le rôle important qui sera joué à l’avenir par des étudiants aussi brillants que qualifiés dans l’économie du Maroc. «J’ai la profonde certitude, dit-il, que la formation que vous allez acquérir dans cette institution vous permettra de tirer avantage de la prospérité économique du Maroc en tant que grande nation.»
M. Dwight Bush n’a pas manqué de rappeler que Rabat et Washington font face à des défis qui sont, à plusieurs égards, similaires. Parmi les challenges qu’il a évoqués : la forte compétitivité qui nécessite la présence de cadres hautement qualifiés, le besoin des deux pays en matière d’énergies renouvelables, la garantie d’un avenir meilleur aux générations montantes par le biais d’un système éducatif performant et de qualité, ainsi que la protection de la jeunesse de certaines influences sociales négatives, telles que les stupéfiants, la criminalité et la radicalisation qui détruisent le ciment des communautés. Dans son mot de bienvenue, Sadok Khazrouni, directeur de l’ENCG-Kénitra, a déclaré que cette rencontre avec l’ambassadeur des États-Unis traduisait l’excellence des relations entre les deux pays qui remontent à l’indépendance des États-Unis prononcée le 4 juillet 1776. Selon M. Khazrouni, cette conférence constitue une belle occasion d’échanges et de discussion qui aura un impact probant sur l’école en termes d’ouverture sur son environnement.
À l’issue de cette rencontre, à laquelle ont pris part Azzedine El Midaoui, président de l’Université Ibn Tofaïl, et les enseignants et cadres de l’École, M. Bush s’est prêté aux jeux des questions-réponses. Les étudiants ont axé leurs questions sur la coopération bilatérale entre les deux pays dans les domaines de l’éducation, la formation et l’apprentissage des langues. Tout le monde s’est accordé à dire, lors de cette conférence, que la coopération éducative et culturelle entre le Maroc et les États-Unis est appelée à s’améliorer davantage pour être à la hauteur des relations diplomatiques entre les deux pays.
