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Au moins trois personnes ont été tuées et 17 autres blessées mardi dans un bombardement rebelle sur un hôpital du secteur gouvernemental de la ville septentrionale d'Alep, a indiqué l'agence officielle syrienne Sana. En même temps, des combats ont éclaté à l'est de Damas en dépit de l'instauration d'une trêve locale, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme tandis que le groupe rebelle Jaich Al-Islam a confirmé y avoir cédé du terrain aux forces du régime. C'est dans ce contexte des plus violents que l'Allemagne a annoncé des pourparlers pour aujourd'hui mercredi avec l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, le coordinateur de l'opposition syrienne Riad Hijab et le chef de la diplomatie française, pour sauver la trêve en Syrie. «Les discussions seront centrées sur la question de comment créer les conditions pour la poursuite des pourparlers de paix à Genève, pour la réduction de la violence et pour l'amélioration de la situation humanitaire en Syrie», a indiqué dans un communiqué le ministère allemand des Affaires étrangères.
Parallèlement, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, en visite à Moscou, a appelé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à «s'assurer que la cessation des hostilités soit à nouveau sur les rails» en Syrie. Des cessez-le-feu ont été mis en place la semaine dernière dans la zone de la Ghouta orientale, à l'est de la capitale syrienne et autour de Lattaquié, ville côtière du nord du pays, où la trêve semble respectée.
