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La région Marrakech-Safi et celle de Maradi (Niger) ont scellé, le 14 novembre dans la Cité ocre, une convention-cadre de coopération, en marge des travaux du deuxième Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat.
Paraphé par les présidents des conseils des deux régions, respectivement Ahmed Akhchichine et Paté Balla, en présence du secrétaire général des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), Jean-Pierre Elong-Mbassi, et du président du conseil de la ville de Maradi, Ayouba Moussa, cet accord est centré notamment sur le renforcement des capacités des élus et fonctionnaires territoriaux.
Ladite convention porte ainsi sur l’accompagnement des élus et fonctionnaires des collectivités territoriales de Maradi dans l’optique de renforcer leurs capacités, sur l’échange d’expériences et d’expertises en matière de gestion de la chose territoriale et de gestion décentralisée, ainsi que sur l’organisation conjointe d’événements culturels en vue de contribuer au rayonnement des deux régions.
Loin d’être une simple déclaration d’intention, cet accord constitue un véritable programme de travail entre les deux entités. Il se veut d’ailleurs l’aboutissement de plusieurs rencontres entre les deux parties et plus particulièrement de la visite, en janvier dernier à Marrakech, d’une délégation de la région de Maradi conduite par Paté Balla. Cette convention est de nature à conforter à la fois la place du Maroc en tant que pays à l’avant-garde de la coopération Sud-Sud et de renforcer la vocation africaine de la cité ocre, déjà liée par un accord de jumelage à Tombouctou (Mali), par une convention de partenariat avec la région de Kidal, toujours au Mali, ainsi que par un accord de coopération avec la région ivoirienne du Sud-Comoé.
En faisant désormais de la coopération Sud-Sud son credo, la région de Marrakech-Safi entend faire bénéficier ses partenaires africains de son savoir-faire, de son expérience et de son expertise dans le domaine de la décentralisation et de la gestion de la chose territoriale. Il convient de rappeler que les relations entre le Maroc et la région nigérienne remontent à 2005, date de la visite historique de S.M. le Roi Mohammed VI à Maradi pour s’enquérir sur place du travail de l’hôpital de campagne marocain installé par les Forces armées royales pour faire face à la crise sanitaire consécutive à la famine qui avait affecté des millions de personnes. Le Maroc était d’ailleurs l’un des premiers pays à répondre à l’appel des autorités nigériennes, confrontées à une crise humanitaire sans précédent.
