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Ce Prix distingue, chaque année, les meilleures initiatives menées par des femmes pour la promotion du développement durable et met à l'honneur des femmes écocitoyennes, militantes du quotidien et souvent anonymes qui œuvrent pour la protection de l'environnement et le bien-être de la collectivité. Les trois lauréates de cette septième édition ont été primées pour leurs actions écologiques originales et leurs projets novateurs ainsi que pour la force de leur combat pour la préservation de l’environnement et l'amélioration des conditions de vie des populations.
C'est ainsi que le premier Prix a été décerné à Souhad Azennoud, apicultrice et conseillère dans la Coopérative «Bni Ouriaguel» qui a pour activité principale l’élevage d’ovins et la préservation des semences fourragères et locales, notamment les plantes aromatiques et médicinales dans la province de Taounate. Ledit Prix vient récompenser le projet du petit épeautre qui permettra de répondre à la demande du marché des céréales sans gluten et des graines sans allergènes. Ce projet ambitionne d’améliorer le revenu d’une cinquantaine de familles, de sauvegarder le petit épeautre qui est en voie de disparition et de créer de l’emploi.
Quant au deuxième Prix, il est revenu à Samira Aït Lahcen Goundafi, fondatrice de l’Association pour le développement économique et social de la commune rurale d’Imgdal, dans la province d’Al-Haouz, qui œuvre au développement de plusieurs axes de travail en mettant l’enfant comme acteur principal et espoir de la région. «Mon village… mon image» et «Mon potager… ma dignité», tel est le credo de cette Association qui s’emploie, entre autres, à sensibiliser aux effets néfastes des ordures, leur collecte et leur recyclage, à faire renaître la passion pour la culture des jardins potagers qui est en train de se perdre alors que ceux-ci représentaient une grande source d’autonomie et d’autosuffisance, et à sensibiliser à l’importance de l’eau comme source de vie.
Le troisième Prix a été attribué à Fatima El-Bakkay, membre fondatrice de l’Association «Aïcha pour le développement de proximité et la protection de l’environnement» qui se donne pour mission notamment d’encourager les habitants défavorisés du village d’Oumifiss, dans la province de Guelmim, à planter des arbres pour diversifier leur production agricole, augmenter leurs revenus et lutter contre l’exode rural. À ce jour, l’Association a pu planter 13.000 arbres et cultiver 1.000 hectares de cactus, former 77 élèves dans le domaine socio-éducatif, aider 60 familles en leur donnant 50 poules chacune et planter 40 types de graines biologiques.
Le Prix «Terre de femmes» est aujourd'hui organisé dans huit pays : la France, le Maroc, la Suisse, l'Allemagne, l'Ukraine, la Russie, le Portugal et la Pologne. Chaque pays récompense trois lauréates. Les premières lauréates de chaque pays prennent part à Paris au Grand Prix international «Terre de femmes» qui distingue le projet le plus emblématique.
