Menu
Search
Jeudi 02 Mai 2024
S'abonner
close
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Universitaires et industriels pour l'abrogation des taxes imposées aux équipements scientifiques

La troisième édition du colloque international sur la «Combustion et pollution atmosphérique» à Saïdia a été l'occasion pour des universitaires de plaider en faveur d'un budget qui serait alloué à la recherche scientifique et l'abrogation des taxes et impôts imposés aux équipements scientifiques.

Universitaires et industriels pour l'abrogation des taxes imposées aux équipements scientifiques
Le budget alloué à la recherche scientifique permettrait de mettre au point de nouveaux concepts de combustion et de développer des carburants de nouvelle génération et de mieux comprendre la formation des polluants. bPh. DR

Saïdia a abrité, du 12 au 15 avril, le Colloque international «Combustion et pollution atmosphérique» (COMPOLA 2016) organisé par l'Université Mohammed Ier d'Oujda, le laboratoire ICARE (CNRS, France), en collaboration avec les Universités d'Orléans, de Lille et de Lyon. Une centaine de chercheurs et industriels marocains et étrangers ont examiné les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé publique. Pour y parvenir, les congressistes se sont exprimés en faveur d'un budget qui serait alloué à la recherche scientifique dans ces domaines et préconisé l'allègement ou l'abrogation des taxes et impôts imposés aux équipements scientifiques. Cet investissement, selon eux, permettrait d'élaborer de nouveaux concepts de combustion et développer de nouveaux carburants et de mieux comprendre la formation des polluants, rapporte la MAP.

Pour faire le diagnostic dans le Grand Casablanca, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement a lancé une enquête, dont les résultats ont été dévoilés en février dernier au palais des congrès de Skhirat et qui montrent une «corrélation positive» entre les concentrations de particules dans l’atmosphère et les consultations pour des infections respiratoires. L'étude a également montré que les résultats différaient selon les zones considérées (Aïn Sebaa et Sidi Bernoussi, le centre-ville et Mohammedia) et des agents polluants. Pour le dioxyde d'azote, émis par l'industrie et les transports, Chakib Nejari dit que les résultats ne révèlent pas de «seuil de danger», quant à l'ozone (essentiellement dû à la pollution automobile) il enregistre quelques pics de concentrations alors que le dioxyde de souffre (utilisation de combustibles fossiles) pose des problèmes de santé respiratoires ou cardiologiques à Aïn Sebaa et Sidi Bernoussi, là où se concentre l'essentiel de l'activité industrielle du Grand Casablanca. La première édition de ce colloque a eu lieu, en 2011 à Agadir, sur le thème «Polluants organiques dans l’atmosphère», alors que la deuxième a eu lieu, en octobre 2014 à Tanger, sous le signe «Énergies et pollution». 

Lisez nos e-Papers