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«Amane» veut comparer les lois nationales et internationales

L’association «Amane» s’apprête à lancer une nouvelle étude visant à dresser un bilan du cadre juridique actuel et à le comparer aux normes internationales ratifiées par le Maroc en matière de lutte contre les violences sexuelles à l’égard des enfants.

«Amane» veut comparer les lois nationales et internationales
Des millions d’enfants à travers le monde et au Maroc souffrent quotidiennement de violences et d’exploitation et d’autres sont à risque.

L’Association Meilleur avenir pour nos enfants (Amane) va lancer prochainement une nouvelle étude comparative entre la législation nationale et celle internationale relative à la protection de l’enfance, plus spécialement aux violences sexuelles, et ce dans le but d’identifier les problématiques de mise en application des normes nationales et internationales. Cette étude vise à dresser un bilan du cadre juridique actuel et des réformes en cours au Maroc en relation avec les violences sexuelles en le comparant aux normes internationales ratifiées par le Maroc et avec les bonnes pratiques à l’international. Elle a également pour objectif d’identifier les problématiques de mise en application des normes nationales et internationales adoptées par le Maroc et de traiter d'une éventuelle harmonisation totale des lois nationales avec les normes internationales.

«Selon toutes les normes internationales des droits de l’enfant, les enfants ont le droit d’être protégés contre la violence et l’exploitation. Malgré cela, des millions d’enfants à travers le monde et au Maroc souffrent quotidiennement de violences et d’exploitation et d’autres sont à risque. Malgré les efforts fournis par le Maroc, la protection de l’enfance, plus spécialement contre les violences sexuelles, souffre encore de handicaps et leur impact reste réduit. Ceci pour plusieurs raisons, notamment la faible application des lois et respect des normes internationales sur lesquelles le Maroc s’est engagé, l’absence d’une approche transversale de protection de l’enfance, la faible intégration de l’approche droits dans les actions menées par les différents acteurs, la difficulté d’accès à l’information et l’insuffisante de la coordination entre les acteurs de protection de l’enfance et de services offerts aux enfants victimes et à risque de violences sexuelles», souligne l’association «Amane». Et d’ajouter «Nous estimons qu’aujourd’hui, il est indispensable d’harmoniser les lois nationales avec les normes internationales ratifiées par le Maroc et leur application.

Pour cela, il est nécessaire de réaliser une étude permettant de comparer la législation nationale relative à la protection de l’enfance, plus spécialement aux violences sexuelles, et les normes signées par le Maroc, ainsi que les directives et recommandations internationales adoptées, émanant des organismes internationaux tels que le Comité de droits de l’enfant ou l’Unicef, et permettant de s’arrêter sur les lacunes de chacune et sur le degré d’harmonisation et d'application».
Cette étude sera conclue par la formulation de recommandations visant l’amélioration du cadre juridique en relation avec les violences sexuelles et l’élimination des éventuelles lacunes. Il est à rappeler que la réalisation de cette étude s’inscrit dans le cadre des conclusions de deux projets menés par «Amane» en partenariat avec les associations «Aida» et «ECPAT France», à savoir le projet «Renforcement du système marocain intégral de protection de l’enfance dans sa réponse juridique et sociale face à la violence sexuelle» et le projet «Renforcement de la protection des enfants victimes ou à risque d’exploitation sexuelle». 

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