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190 milliards de DH destinés aux investissements publics

Le projet de loi de Finances (PLF) pour l'année 2017 a mobilisé 190 milliards de dirhams pour réaliser des investissements publics, dont un budget de 63,6 milliards de DH destinés à l'Administration, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaïd.

190 milliards de DH destinés aux investissements publics

Les investissements concernent les établissements publics, l'administration publique et les collectivités territoriales, a précisé M. Boussaïd devant les parlementaires des deux Chambres du Parlement. Le projet prévoit, en outre, la poursuite de la dynamique des investissements publics, dont ceux relatifs aux stratégies sectorielles, en consacrant 8,9 milliards de DH au Plan Maroc vert, 3,7 milliards au plan d'accélération industrielle et 11,7 milliards aux énergies renouvelables, a ajouté M. Boussaïd. Le PLF met l'accent sur la nécessité d'accompagner la mise en œuvre des grands chantiers, en allouant une enveloppe de 1,2 milliard de DH aux autoroutes, 6 milliards aux chemins de fer, 1,5 milliard aux aéroports et environ 20 milliards de DH aux ports, a-t-il relevé.

Le projet de loi stipule également le soutien des stratégies sociales, particulièrement l'enseignement, l'enseignement supérieur, la santé et l'habitat, dont le coût est estimé à 10 milliards de DH, a-t-il révélé, ajoutant que 3,8 milliards sont destinés à l'enseignement, 2,4 milliards à la santé et 2,5 milliards de DH au logement.
La poursuite de la mise en œuvre du programme de réduction des disparités sociales et spatiales, dont le budget global s'élève à 50 milliards de DH, figure également parmi les axes principaux de ce projet de loi qui ambitionne d'augmenter de 3,6% le budget réservé à l'investissement en comparaison avec l'année 2016, a-t-il dit, estimant que ceci reflète l'effort consenti en la matière. En sus, un total de 106,7 milliards de DH est réservé à la masse salariale des fonctionnaires, tandis qu'un montant de 27,47 milliards de DH a été consacré aux intérêts de la dette et 14,65 milliards de DH à la compensation, a-t-il signalé.

D'autre part, le PLF 2017 renferme une batterie de mesures allant dans le sens d'encourager l'investissement privé et l'entreprise, telle que l'exonération des entreprises industrielles nouvellement créées d'impôts sur les sociétés (IS) pendant une période de cinq ans, a-t-il poursuivi. Parmi ces mesures figurent également le développement de l'intégration industrielle entre les zones franches d'exportation et le reste du territoire national et l'exonération de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) durant 36 mois au profit des entreprises incubatrices de nouveaux projets dans le cadre des conventions d'investissement pour un montant dépassant 100 millions de dirhams, ainsi que l'exonération de l'impôt sur le revenu (IR) de manière permanente de l'indemnité de stage mensuelle brute plafonnée à 6.000 DH.
Le ministre de l'Économie et des finances a également fait état, au terme de son exposé, d'une amélioration de 8,7% des recettes fiscales durant les premiers mois de 2017 et d'une augmentation de 63% de la facture de la Caisse de compensation en comparaison avec la même période de l'année précédente. Le PLF 2017 vise à réaliser un taux de croissance de 4,5%, à créer 23.768 postes d'emploi et 11.000 postes d'emploi contractuels avec les Académies régionales d'éducation et de formation pour le recrutement des cadres d'enseignement. Ce projet vise, de même, à réaliser un déficit budgétaire dans les limites de 3% du PIB, en se basant sur des hypothèses de cours du gaz naturel à 350 dollars pour la tonne, et à maîtriser le taux d’inflation à 1,7%, selon le ministre.

À cet égard, le ministre a souligné que le projet de loi vise à mettre en œuvre les orientations adoptées lors du Conseil des ministres qui consistent à accélérer les transformations structurelles de l'économie nationale à travers la focalisation sur l'industrialisation et l'exportation, le renforcement de la compétitivité et la promotion de l'investissement privé. Il s’agit aussi, a-t-il poursuivi, de la qualification du capital humain et la réduction des disparités sociales et territoriales, ainsi que de la consolidation des mécanismes de la gouvernance institutionnelle. 

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