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Abidjan souhaite «Akwaba» aux Jeux de la francophonie

Après Nice et Beyrouth, les Jeux de la francophonie retournent en Afrique, avec la huitième édition organisée à Abidjan du 21 au 30 juillet. 4.000 participants venant de 53 pays animeront la capitale économique de la Côte d’Ivoire, au rythme de la francophonie. Pour l’un des plus grands pays de l’Afrique de l’Ouest, c’est un véritable défi organisationnel qui s’annonce. Le Maroc participe avec une centaine d’athlètes dans 6 disciplines sportives et espère glaner un maximum de médailles.

Abidjan souhaite «Akwaba» aux Jeux de la francophonie

Avec beaucoup de sympathie et de bonne volonté, Abidjan est pendant une dizaine de jours la capitale mondiale de la francophonie, avec la huitième édition des Jeux. Même si, à 24 heures de la cérémonie d’ouverture (vendredi), les ouvriers s’affairaient encore à régler les derniers détails, les autorités ivoiriennes affichent leur détermination en annonçant qu’«Abidjan est prête» à accueillir les 4.000 participants, venus de 53 pays. Huit disciplines sportives sont au programme, ainsi qu’une dizaine de concours culturels.

Une centaine d’athlètes pour représenter le Maroc

La délégation marocaine a débarqué en plusieurs groupes. La plupart des cent d’athlètes avaient atterri mardi dernier, alors que plusieurs officiels sont arrivés jeudi au petit matin, avec à leur tête le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, et le vice-président du Comité olympique, Kamal Lahlou. «Le Maroc est représenté par un grand nombre d’athlètes dans six disciplines, déclare le ministre Talbi Alami. C’est une excellente occasion pour nos champions de perfectionner leur talent et continuer sur la bonne voie. C’est d’autant plus une bonne occasion que l’on se trouve dans un pays ami, du fait des bonnes relations qui lient le Maroc à la Côte d’Ivoire. Je souhaite bon vent à nos champions.» Le ministre a effectué une visite dans le pavillon marocain, où il a rencontré les sportifs et les a encouragés, en leur rappelant les valeurs marocaines dont ils sont ambassadeurs.

Forte circulation avec risque de congestion

La ville d’Abidjan, la plus peuplée de Côte d’Ivoire et l’une des plus importantes d’Afrique de l’Ouest, est une véritable ruche à ciel ouvert. Près de 70 autobus ont été mobilisés pour le transport des athlètes et presque autant de minibus assurent la navette entre les différents sites des Jeux. Le palais de la culture de Treichville, la Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire et l’Institut français au quartier Plateau sont parmi les sites retenus pour les activités culturelles. Tandis que le stade Houphouët-Boigny, le Palais des sports et le Stade Champroux de Marcory sont les principales destinations sportives. Le village des Jeux se nomme «Akwaba» (Bienvenue en langage Akan), à l’image de l’accueil chaleureux réservé aux participants. Très animée, Abidjan connaît une très forte circulation aux heures de pointe, avec des bouchons s’étalant sur des centaines de mètres à chaque intersection et chaque pont. Les quartiers les plus prisés, comme le Plateau ou Zone 4, sont le point de convergence de la jeunesse ivoirienne et celle expatriée à Abidjan. DNES à Abidjan, Amine El Amri

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