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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Accalmie sur les prix à la consommation

Un vent d'accalmie souffle sur les prix à la consommation. Après avoir démarré l'année sur une hausse de 2,1% en janvier, puis de 1,9% sur les deux premiers mois, l'indice des prix à la consommation (IPC) a bouclé le trimestre sur une augmentation annuelle de 1,3%. Les produits alimentaires ont moins flambé (+0,9%) que les non alimentaires (+1,7%).
Depuis le début de l'année, Casablanca reste la ville la plus chère avec un IPC de 120 contre 117,3 pour la moyenne nationale, devant Meknès (119,8) et Tanger (119,1). Pourtant, ce n'est pas dans ces villes que la ménagère a le plus fait les frais de l'inflation, selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan. C'est à Tétouan et Béni-Mellal que les prix se sont le plus emballés avec une hausse de 2% chacune. À Marrakech et Laâyoune, les consommateurs ont également eu droit à une hausse des prix significative, soit 1,9%.
En revanche, à Safi, c'était l'accalmie. L'IPC n'y a augmenté que de 0,5%, atteignant 111,4. Soit le plus bas niveau enregistré au terme du trimestre.

Quant à l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, il aurait connu au cours du mois de mars 2017 une stagnation par rapport à février et une hausse de 1,3% comparé à mars 2016.
Rappelons que pour l'ensemble de l'année, la Banque centrale table sur une inflation de 1,1%. Celle-ci devrait monter à 1,7% en 2018. Le nouveau gouvernement entend la contenir en dessous de 2%. 

H.E.

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