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Un accord a été trouvé entre le gouvernement ivoirien et les ex-combattants dits «démobilisés», sans que son contenu soit dévoilé dix jours après le mouvement de colère de ces anciens rebelles, ayant occasionné 5 morts, rapporte jeudi la presse locale citant des responsables des deux parties. «Un accord a été trouvé. On ne paie pas les primes revendiquées par les ex-combattants, mais nous avons trouvé un terrain d’entente», a révélé le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Le porte-parole des démobilisés, Diomandé Megbé, a fait savoir que le gouvernement nous a fait de belles propositions que nous avons acceptées.
La protestation est terminée». Après cette réunion, les démobilisés disent s’en remettre désormais au pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État en vue de sauvegarder la paix sociale. Toujours dans cet élan de mobilisation des autorités ivoiriennes en vue de mettre un terme au mouvement de contestation au sein de l’armée et des ex-combattants, le chef d’État-major de l’armée ivoirienne, le général de Division, Sekou Touré, accompagné du commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, le général de Brigade, Kouakou Kouadio Nicolas, ont tenu mercredi à Bouaké et à Korhogo des réunions de travail avec les mutins rentrés dans les rangs après avoir obtenu le versement de leurs primes. Les «démobilisés» sont d’anciens rebelles qui n’ont pas été intégrés à l’armée, contrairement aux soldats qui se sont mutinés en janvier et mai derniers à Bouaké et dans d’autres villes de Côte d’Ivoire pour obtenir le versement de primes.
