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Le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus riches en biodiversité dans la région méditerranéenne, disposant d’une quarantaine de grands types d’écosystèmes, souligne le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à lutte contre la désertification (HCEFLCD) à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la vie sauvage. Cette richesse est caractérisée par une prédominance des écosystèmes forestiers stricts et pré-forestiers qui favorisent le développement d’une faune diversifiée de plus de 24.000 espèces et d’une flore estimée à 7.000 espèces. Le taux d'endémisme au Maroc est d’environ 20%, indique le HCEFLCD.
La faune mammalienne terrestre comprend près de 98 espèces, dont 8 sont endémiques du Maroc et 13 considérées comme espèces menacées, tandis que l’avifaune compte plus de 480 espèces, dont 206 nichent dans le pays, avec plus de 46 espèces menacées. L’herpétofaune (reptiles et amphibiens) du Maroc est la plus riche et la plus variée de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée occidentale. Cette faune comprend au moins 125 espèces et sous-espèces, parmi lesquelles on compte 22 endémiques et 18 menacées.
Le HCEFLCD fait savoir qu’un nombre considérable d’espèces se trouve menacé d’extinction sous l’effet de la dégradation de plusieurs écosystèmes. Le HCEFLCD a mis en place une stratégie nationale de protection de la nature, qui répond aux engagements pris par le Maroc au niveau international. Cette stratégie s’articule autour de trois principaux axes : le système national des aires protégées, la conservation de la faune sauvage et de ses habitats et la conservation et la gestion durable des zones humides. «Écoutons la voix des jeunes», tel est le thème retenu en 2017 pour célébrer cette journée afin d’impliquer les générations futures dans la lutte contre le braconnage et la contrebande des animaux sauvages.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES) règlemente le commerce international de près de 35.000 espèces de plantes et d’animaux, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales, qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance, que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.
