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La première édition du colloque scientifique de la banque participative du Groupe Banque Populaire, Bank Al Yousr, organisée les 22 et 23 avril à Casablanca, a été l’occasion de rassembler des experts de notoriété internationale pour débattre des modalités de régulation, de la gouvernance et des spécificités de la banque participative. Lors de cette rencontre, appelée à se transformer en colloque annuel, les participants se sont penchés sur les moyens permettant aux oulémas de contribuer à relever les enjeux et défis auxquels fait face la finance participative aujourd’hui, en vue d’apporter des solutions reflétant les principes fondamentaux de la charia islamique. À cet égard, le représentant du Conseil des oulémas a noté que l’approche adoptée pour analyser la conformité des produits et services participatifs proposés par les banques, assureurs et les sociétés de titrisation repose essentiellement sur trois piliers : la coordination, la transparence et la rigueur en prenant en compte les particularités du Maroc.
L’autre acteur incontournable de la finance participative est bien évidemment Bank Al Maghrib (BAM). En effet, Hassan Benhalima, directeur de la Supervision bancaire chez BAM, est revenu sur la genèse du modèle de la banque participative et sur le chemin parcouru depuis des années pour lancer celle-ci. «L’approche adoptée par Bank Al Maghrib est progressive, inclusive et participative», a-t-il affirmé. Pour sa part, Mohamed Adib, directeur général de Bank Al Yousr, a expliqué que ce colloque est aussi l’occasion pour s’arrêter sur certaines problématiques liées à la finance participative au Maroc, notamment la commercialisation des produits participatifs et la nature des services offerts aux clients. «Les banques participatives sont appelées à jouer un rôle très important pour la commercialisation des produits participatifs, à travers notamment des initiatives visant à faire comprendre les spécificités de ces produits qui étofferont l’offre de financement existante et dynamiseront la demande pour permettre à de nouveaux besoins de trouver des offres adaptées», a-t-il noté. M. Adib a déclaré à l’occasion que les préparatifs allaient bon train pour l’entrée en activité de Bank Al Yousr. Plusieurs autres ateliers-débats ont été organisés en marge de ce colloque pour permettre aux participants de réfléchir sur la nature des services offerts pour répondre à l’ensemble des besoins et des attentes des clients, le rôle de la charia dans le secteur de la finance participative, le cadre juridique habilité à gérer les particularités du secteur... À noter qu’à l’issue de ce colloque, les participants publieront une série de recommandations destinées aux banques participatives, notamment à Bank Al Yousr, filiale participative du Groupe Banque Populaire.
