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Blocage général à l'ONU comme aux négociations de Genève

Le blocage est général autour du dossier syrien : au Conseil de sécurité, où Russie et Chine ont empêché des sanctions contre le régime de Damas, et à Genève, où les pourparlers de paix s'enlisent.

Blocage général à l'ONU comme  aux négociations de Genève
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, lors des discussions de paix sur la Syrie, le 25 février 2017 à Genève. Ph. AFP

Le vote de mardi à l'ONU à New York, sur l'éventualité de sanctionner le régime syrien pour utilisation d'armes chimiques, a marqué le premier grand désaccord entre Washington et Moscou depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le Président russe, Vladimir Poutine, l'avait répété avant le vote : des sanctions contre le pouvoir syrien seraient «inopportunes» dans le contexte des pourparlers engagés à Genève sous l'égide de l'ONU.
Et les actes ont suivi les paroles, avec le veto de la Russie, mais aussi celui de la Chine et le vote négatif de la Bolivie face à neuf voix en faveur des sanctions et trois abstentions. «C'est un triste jour pour le Conseil de sécurité quand les membres commencent à trouver des excuses à d'autres États membres qui tuent leur propre peuple», a réagi l'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley. Les États-Unis et la Russie sont chacun impliqués sur le terrain en Syrie, Washington à la tête d'une coalition internationale luttant contre le groupe jihadiste État islamique, la Russie en soutien de son allié le Président syrien, Bachar Al-Assad.

C'est la septième fois que Moscou utilise son veto pour protéger le régime de Bachar Al-Assad face aux sanctions de l'ONU. La Chine a rejoint la Russie pour bloquer six de ces sept résolutions. La Syrie a toujours nié avoir utilisé des armes chimiques dans ce conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis 2011. 

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