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Bolt se contente de la troisième place pour son dernier sprint

La légende vivante du 100 m, le Jamaïcain Usain Blot, n’a pas pu réaliser son pari de décrocher un quatrième titre de champion du monde sur 100 m avant son départ à la retraite. Le multiple champion olympique s’est contenté d’une médaille de bronze, laissant la victoire à son rival américain, Justin Gatlin. L’autre course qui a retenu le souffle du public londonien est sans nul doute celle disputée par l’enfant du pays, Mo Farah, qui a remporté la médaille d’or du 10.000 m, vendredi.

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«Mon départ a été mauvais. Je ne suis pas en forme. J'ai accumulé les blessures depuis des années. Il est temps que je me retire», tels sont les propos tenus par le multi champion du monde et champion olympique, le Jamaïcain Usain Bolt, lors de la conférence de presse après la finale du 100 m. L’homme le plus rapide au monde est arrivé «seulement» troisième lors de la finale du 100 m messieurs, disputée samedi. Auteur d'un départ moyen, l'octuple champion olympique n'a jamais vraiment maîtrisé la course et son retour a été trop tardif pour empêcher Justin Gatlin de l'emporter de peu.

D’ailleurs, l'Américain de 35 ans, suspendu quatre ans pour dopage, a décroché le titre de champion du monde du 100 m sous les huées du public londonien. Le Jamaïcain a prévu un ultime récital sur le relais 4x100 m, dont la finale aura lieu le 12 août. Nul doute qu'il aura à cœur de quitter définitivement la scène sur un dernier sacre, pour rester fidèle à sa légende. Le premier jour de la compétition, disputé vendredi, a aussi connu la consécration de l’enfant du pays, le Britannique Mo Farah. Accusé de dopage, l’athlète aura tout de même fait hurler le public du stade Queen Elizabeth plus fort qu’Usain Bolt. Lors de la finale du 10.000 m, Farah a réalisé le deuxième meilleur chrono de l’histoire des Mondiaux sur la distance à 26 min 49 s 51/100, devançant l’Ougandais Joshua Kiprui Cheptegei (26 min 49 s 94) et le Kényan Paul Kipngetich Tanui (26 min 50 s 60). Ses accélérations répétées dans l’ultime tour auront eu raison d’une concurrence pourtant accrocheuse. 

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