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Tout le monde le connait en Afrique et le moins que l’on puisse dire, c’est que Claude Leroy est fidèle à lui-même. Le vieux routier de la CAN (68 ans) a été particulièrement critique envers les responsables de l’organisation de la Coupe d’Afrique. D’abord, il n’a pas compris qu’on l’ait tout simplement oublié. «Il a fallu qu'on loue une voiture pour venir à la conférence de presse, affirme-t-il. Nous sommes restés 5 heures bloqués à l'aéroport de Libreville. Ce qui n'est pas très sympa à trois jours de notre premier match». Nommé à la tête du staff technique du Togo en avril 2016, Leroy a toutefois admis «qu’à Bitam, les conditions d’hébergement sont très bonnes» et qu’il avait «le plaisir de voir Hervé Renard sur une base quotidienne».
Le champion d’Afrique 1988 avec le Cameroun à Casablanca a également reconnu que les responsables au Togo avaient fait un excellent travail, pour que la sélection des Éperviers puisse préparer la CAN dans les meilleures conditions. En revanche, il est revenu à la charge pour tacler la CAF. «C'est la première fois que je vois des reliefs sur une pelouse, s’est-il étonné. La qualité du gazon n'est pas bonne sur un quart du terrain et il y a des “dos d’âne”», a-t-il décrit. Impossible de ne pas évoquer les chances du Togo dans la compétition. «Nous savons pertinemment que nous ne sommes pas favoris dans ce groupe, mais nous ferons tout pour être à la hauteur lors des matchs. Nous serons “le poil à gratter” et nous ferons tout pour déjouer les pronostics, où le Togo ne figure nulle part en tant que favori.»
