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Des marchés à prendre au Gabon

Des marchés à prendre au Gabon
Le gouvernement gabonais veut mettre en place des fermes agro-pastorales à Ndendé et Boumago. Le projet est estimé à 325.000 dollars.

Appel aux opérateurs marocains. La Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc organise du 25 au 31 mars prochain une mission de prospection B2B à Libreville au Gabon. Un marché devant être dynamisé par le plan stratégique Gabon émergent 2025. Le pays propose «pleins d'avantages fiscaux pour attirer les investisseurs étrangers», lance la conseillère de l'ambassade du Gabon au Maroc,en charge des affaires économiques et commerciales, Maryse Ivala. C'était lors d’un point de presse organisé hier à Casablanca sur le thème «Panorama économique du Gabon». Une rencontre où les grandes lignes du plan d'émergence ont été exposées. Cette feuille de route s’articule autour de 13 projets dans huit secteurs.

Trois projets sont à l' étude dans le secteur du bois. D’abord la construction de 5 domaines industriels du bois pour un investissement estimé à 8,1 milliards de dollars. Ensuite, l’opérationnalisation de la Bourse du bois pour une enveloppe globale de 1,6 million de dollars. Enfin, l’installation dans la zone économique à régime privilégié de Nkok (Zerp) destinée aux industriels à vocation exportatrice. Le Gabon met également en avant deux projets énergétiques : la construction de 6 nouveaux barrages hydroélectriques en PPP pour un coût global estimé à 1,422 milliard d’euros et la construction de lignes de transport d’électricité vers Libreville et les pays environnants.

Pour le numérique, le pays a prévu trois projets d’envergure. Le premier concerne l’extension du Backbone national, soit la phase 2 de la fibre optique, pour un investissement global estimé à 104.000 dollars. Le deuxième porte sur la sécurisation des titres et transports électroniques. Le troisième consiste en une plateforme d’e-paiement.
Concernant l’agriculture, le gouvernement gabonais veut mettre en place des fermes agro-pastorales à Ndendé et Boumago. Le projet est estimé à 325.000 dollars. «Avec ces fermes, nous souhaitons atteindre un taux de production suffisant d’ici 2025 pour arrêter d’importer», explique Maryse Ivala.
Outre ces secteurs, quatre autres sont également concernés par le Plan d’émergence 2025. Il s’agit du tourisme, des mines, de la pêche et du commerce avec un projet chacun. 

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