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«On peut dire que 99% des travaux sont déjà exécutés. Les tourniquets, les appareils pour la lecture des billets, les caméras, les sièges (…) tout est installé. On va terminer les petits travaux qui restent d’ici la fin du mois de mars», a indiqué Driss Moulay Rachid au «Matin». En revanche, il s'est refusé à avancer une date pour la réouverture du stade au Raja et au Wydad. «Aucune décision sur la date de la réouverture du stade n’a été prise. On attend la commission de sécurité», nous a-t-il indiqué. L’obtention du feu vert de la commission de sécurité est en effet un préalable obligatoire à la réouverture du stade au public. Elle devra vérifier que tous les équipements et procédures réglementaires sont en place pour limiter les risques d’incendie ou alerter les occupants à temps en cas de sinistre et s’assurer que l’évacuation et l’intervention des secours au stade se fassent de manière rapide. Autrement dit, le moindre manquement aux règles de sécurités relevé par la commission entraînerait automatiquement l’interdiction de la réouverture du stade. La visite effectuée par «Le Matin» au chantier (voir la vidéo) montre qu’il reste encore beaucoup de choses à finaliser.
Le problème des poteaux d’éclairage n’est pas encore résolu
En plus des travaux de finition, Casa Aménagement, société en charge du chantier, n’a pas encore résolu le problème des poteaux d’éclairage implantés au bord de la piste d’athlétisme, en face des tribunes. Ces poteaux empêchent les spectateurs de suivre dans des conditions optimales la rencontre. La présence des poteaux en face des tribunes contraint les spectateurs à se déporter à gauche ou à droite pour suivre l’action, ce qui cause des dérangements aux autres spectateurs. Si les travaux de l’intérieur du stade semblent toucher à leur fin, ceux de l’extérieur, qui entrent dans le cadre de la deuxième tranche, ne sont qu’à leur début. En principe, ils devront s’achever en juillet de cette année, mais vu le rythme d’exécution, il sera difficile de respecter ce deadline. Les travaux externes consistent en la réhabilitation de la piscine semi-olympique et ses annexes, la construction d’un hôtel, la mise à niveau du terrain de minifoot couvert et l’installation d’un système de sonorisation à l’intérieur du stade. Le coût de l’opération s’élève à 140 millions de DH qui s’ajouteront aux 80 millions de DH alloués à la première tranche.
