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Fayçal Laaraïchi face au grand défi de relancer le sport marocain

Assuré d’être élu président du Comité national olympique marocain (CNOM) mercredi 14 juin, lors de l’assemblée générale élective, Fayçal Laaraïchi se retrouve désormais confronté aux attentes du monde du sport, à trois ans des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Il devra restructurer le programme du sport de haut niveau, se rapprocher du ministère pour définir les priorités et créer une dynamique du sport national.

Les dés sont jetés. Fayçal Laaraïchi est assuré de succéder à Hosni Benslimane à la tête du CNOM le 14 juin prochain. Certes, rien n’a filtré sur le programme du futur président, mais une chose est sûre, il devra avancer sur plusieurs fronts. D’abord, il devra se rapprocher du ministère de la Jeunesse et des sports pour définir les priorités. Les deux départements travaillent chacun de son côté. Le résultat est cinglant. Ensuite, il devra créer une dynamique afin de sortir le sport national de l’ornière et de l’engrenage des contre-performances. Et en troisième lieu, restructurer le programme du sport de haut niveau.

Ce programme créé en 2009 n’a pas produit l'effet escompté au niveau des résultats sportifs. Les chiffres sont sans appel. De Pékin en 2008 à Rio de Janeiro en 2016, en trois éditions olympiques, le Maroc n’a remporté que quatre médailles : 1 en argent et trois de bronze. Dérisoire quand on connaît le potentiel des sportifs marocains. Le premier dossier sera donc de revoir de fond en comble le système du sport de haut niveau. Ce système, mis en place en 2009, a montré ses limites, même si l’idée de départ était excellente. Les athlètes marocains sont encore loin, très loin du niveau olympique, malgré les sommes colossales investies dans ce programme.

Doter le programme d’une commission technique

L’échec de ce programme de préparation des sportifs de haut niveau est dû à l’absence d’une commission technique en mesure d’évaluer le travail des fédérations. Une commission qui devra être composée d’experts en sport et non pas de professeurs, comme c’était le cas en 2009.
Cette commission devrait se charger de la sélection des athlètes en mesure d’intégrer le système de haut niveau et, en même temps, procéder de manière continue à l’évaluation de leur progression. Le futur comité devra également œuvrer pour faire de l’Institut Moulay Rachid un centre d’excellence du sport marocain, à l’instar de l’INSEP en France. Ces actions et bien d’autres pourraient redynamiser le sport national, en perte de vitesse depuis plus d’une décennie. 

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