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Après une courte embellie, les Lions de l’Atlas sont retombés à nouveau dans leur travers. Ils viennent de subir deux défaites consécutives. La première en match amical contre les Pays-Bas le 31 mai dernier, et la seconde en match officiel contre le Cameroun samedi 10 juin. Plus que les défaites, c’est surtout l’image que donnent les Lions de l’Atlas et leur entraîneur qui laisse à désirer. Cette débandade a commencé le jour de la rencontre face aux Pays-Bas. Renard, très remonté contre le public gadiri qui scandait le nom de Hakim Ziyech, a clairement menacé de quitter la sélection nationale dans des déclarations en direct à la chaîne «Arriadiya» : «Apparemment, la page Ziyech n'est pas tournée pour tout le monde. Je ne vais pas passer mon temps dans un stade à entendre des Ziyech toutes les parties, sinon un jour je pense que vous me verrez… Comme ça vous serez content, il reviendra et moi, je partirai». Une menace claire et limpide. D’ailleurs, on s’est étonné du silence radio de la FRMF sur cette menace. L’échéance de la rencontre face au Cameroun a probablement incité l’instance fédérale à ne pas réagir à chaud, mais maintenant que cette rencontre s’est jouée, cette menace sera remise sur la table pour sonder les véritables intentions du français qui se joue des nerfs de la FRMF en usant apparemment de chantage.
L’autre point chaud qui sera mis sur la table est l'étalage fait par Hervé Renard de la cuisine interne du football national à Yaoundé. Le technicien a profité de la conférence de presse d’avant match face au Cameroun pour remuer le couteau dans la plaie. Il a, en effet, accusé le public gadiri qui scandait le nom de Hakim Ziyech de vendu : «L’Afrique, vous la connaissez aussi bien que moi. C’est facile d’acheter les gens. J’étais à deux doigts de régler mes comptes face à face, mais je me suis retenu». Des propos indignes d’un sélectionneur qui doit prendre de la hauteur et ne pas répondre du tac au tac aux supporters. Sa réaction a révélé au grand jour son point faible. Et le public aura le malin plaisir à chaque match d’appuyer là où ça lui fera du mal en scandant «Ziyech».
L'autre point qui sera certainement sur la table est justement celui de Hakim Ziyech. Certes, Fouzi Lekjaa nous a indiqué dans un récent entretien (voir édition du 28 mai 2017) qu’il ne jouerait pas les médiateurs entre les deux hommes. Seulement, ce différend risque de faire imploser l’équipe nationale. Le rendement amorphe de Belhanda en équipe nationale force toujours la comparaison avec le joueur de l’Ajax Amsterdam. Une telle situation risque d’être fatale à la sélection nationale qui s’apprête à disputer des matchs importants comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde.
