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François Hollande promet la justice après des violences urbaines «inacceptables»

Le Président français, François Hollande, a promis mardi la «justice» tout en dénonçant des violences urbaines «inacceptables», après le viol présumé du jeune Théo lors d'une interpellation policière.

François Hollande promet la justice après des violences urbaines «inacceptables»
Le Président Hollande condamne fermement les violences survenues depuis près d'une semaine en banlieue parisienne, où des policiers ont été pris à partie et des véhicules incendiés.

«Il faut que la justice passe», a déclaré le Chef de l'État, qui s'exprimait lors d'un déplacement à Aubervilliers, en banlieue parisienne. À deux mois de l'élection présidentielle, François Hollande s'est employé à calmer le jeu dans les banlieues, après plusieurs nuits de violences urbaines déclenchées par le viol présumé d'un jeune Noir, Théo, lors d'une interpellation par des policiers à Aulnay-sous-Bois, une banlieue du nord-est de Paris, le 2 février.
Cette affaire a envenimé des rapports déjà conflictuels entre jeunes et policiers dans les quartiers sensibles en France, où la police est souvent vue comme une force hostile.

Cette question était déjà au cœur des émeutes qui ont enflammé le pays en 2005 pendant trois semaines (10.000 voitures incendiées, 6.000 personnes interpellées), après la mort de deux adolescents électrocutés dans un transformateur où ils avaient voulu se cacher de la police. Le Président Hollande a longuement plaidé en faveur du «respect», soulignant qu'il «n'y a pas de vie en commun, s'il n'y a pas de respect».
«Le respect, c'est celui qui est dû à ces jeunes quand ils sont contrôlés, lorsqu'ils sont eux-mêmes confrontés à des situations de violence (...). Et quand il y a des manquements, ils doivent être clairement dénoncés et la justice saisie», a-t-il poursuivi évoquant l'affaire Théo. Le respect, a-t-il encore développé, est «celui que nous devons avoir, tous, à l'égard des institutions, de la police, de la justice».

«Le respect, c'est aussi à l'égard des biens publics, de la propriété privée», a-t-il ajouté en condamnant fermement les violences survenues depuis près d'une semaine en banlieue parisienne, où des policiers ont été pris à partie et des véhicules incendiés.
«On ne peut pas accepter, à cause d'un drame que j'ai moi-même dénoncé, qu'il y ait de la casse», a-t-il affirmé. «Il est très important de montrer que nous sommes capables de vivre ensemble dans une société apaisée, mais où le respect est la règle et où nous devons être fermes à l'égard de ceux qui s'éloignent de ce principe», a conclu le Président français. 

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