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Hasbane, Benchikha, Aouzal… le public du Raja n’épargne personne

Le public, les associations de supporters, les Ultras et une frange des adhérents du Raja de Casablanca se sont rassemblés, dimanche, devant le complexe Al Oasis lors du deuxième sit-in réclamant le départ du président de Saïd Hasbane et de son bureau dirigeant, présence de plus de 4.000 personnes selon les organisateurs. Les manifestants n’ont pas épargné l’ancien président Mohamed Aouzal et le nouveau coach nommé par Hasbane, l’Algérien Abdelhak Benchikha.

Hasbane, Benchikha, Aouzal… le public du Raja n’épargne personne

Le public du Raja de Casablanca s’active toujours aussi virulemment pour évincer le président du club Saïd Hasbane, accusé de gestion hasardeuse et lâché par toutes les composantes du RCA sauf une partie des adhérents. Dimanche dernier, lors du deuxième sit-in organisé en l’espace de 8 jours, quelque 4.000 personnes ont tenu à faire résonner leur voix près du complexe Al Oasis, en présence des associations de supporters, des Ultras, des adhérents ayant signé la demande de tenue d’une assemblée générale extraordinaire (ignorée par le bureau de Hasbane) et de plusieurs centaines de fans inconditionnels qui ont unanimement scandé la demande de départ immédiat du président controversé. «Cela fait 61 ans que je supporte cette équipe, depuis 1957, et jamais je n’ai assisté à pareille humiliation. Notre équipe est prise en otage par un bureau et un président incompétents…», déclare un supporter septuagénaire au «Matin», tandis qu’un fan beaucoup moins âgé a lancé : «Seuls les joueurs et le coach étaient présents cette saison. Imaginez que les adhérents se déplacent hors Casablanca pour supporter le club, mais le président jamais ! Le club est de plus en plus empêtré dans la crise et les supporters sont au bord de l’implosion. Il faut vraiment que Saïd Hasbane dépose sa démission». Le sit-in de dimanche a également enregistré la présence des employés du club, qui se sont insurgés contre les dirigeants et Hasbane après plusieurs mois sans rémunération. «Cela fait 23 ans que je travaille au Raja de Casablanca, mais jamais je n’ai été traité de la sorte. On est une vingtaine d’employés dans le club, dont 7 femmes, et on n’a pas touché les 6 derniers salaires. Aucun président n’avait été aussi glacial avec nous», confie un employé visiblement remonté contre sa direction. Les manifestants n’ont pas manqué d’envoyer une pique au nouvel entraîneur engagé par le président, l’Algérien Abdelhak Benchikha. On pouvait lire sur une banderole : «Benchikha est le coach de Hasbane et non du Raja», tandis que des centaines ont scandé son départ avant même qu’il n’ait entamé sa mission au RCA, en marque de soutien au coach «limogé sans motif valable», M’hamed Fakhir. Enfin, les fans n’ont pas oublié l’ancien président Mohamed Aouzal, qu’ils ont accusé de mensonge après avoir manqué le sit-in de dimanche. Aouzal aurait déclaré à certains médias, au cours de la semaine dernière, qu’il n’épaulait plus Saïd Hasbane et qu’il aurait manifesté aux côtés du public s’il avait su qu’une manifestation avait lieu, sauf qu’il ne s’est finalement pas présenté dimanche, s’exposant ainsi aux représailles du public rajaoui. 

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