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La BAD accorde un prêt de 26,7 milliards de FCFA à la Mauritanie et au Sénégal

La BAD accorde un prêt de 26,7 milliards de FCFA à la Mauritanie et au Sénégal
L’accord de prêt a été signé par le ministre sénégalais de l’Économie, des finances et du plan, Amadou Ba, et le directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque africaine de

La Banque africaine de développement (BAD) s’engage de nouveau pour le développement des infrastructures routières dans le continent. Elle a signé le 21 mars avec le Sénégal un accord de prêt pour le financement du projet de construction du pont de Rosso entre la Mauritanie et le Sénégal. Coût du projet : 87,62 millions d’euros. La contribution de la BAD d’un montant global de 26,7 milliards FCFA correspond à 46,5% du coût total du projet et renferme un prêt FAD (fonds africain de développement) à la Mauritanie d’un montant d’environ 20,6 milliards de FCFA et un autre au Sénégal de 6,1 milliards de FCFA.

«Le projet est cofinancé par la BAD, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne, ainsi que les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal», précise la BAD. L’ouvrage permettra de relier les 1.461 mètres linéaires qui séparent la rive mauritanienne de la rive sénégalaise du fleuve Sénégal. «L’absence d’un ouvrage de franchissement permanent entre ces deux rives du fleuve Sénégal, qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et la Mauritanie, est un handicap majeur à la mise en œuvre des politiques de développement économique et d’intégration régionale et continentale», indique l’institution africaine. La construction de ce pont devrait permettre une augmentation «très sensible» du trafic des voyageurs et des marchandises entre les deux rives et le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger-Lagos et Alger-Dakar, d’une part et entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, d’autre part. Par ailleurs, le projet contribuera à réduire considérablement le temps de franchissement jusque-là opéré par un bac qui ne fonctionne qu’à certaines heures.

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