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La Belgique renforce le réseau de ses écoles au Maroc

La future École belge à Rabat sera située à Hay Riad et s’étendra sur une superficie de 11.000 m². Sa capacité d’accueil sera de 1.500 élèves dont la tranche d’âge est entre 2,5 ans et 18 ans pour un cursus complet de la maternelle à la dernière année du secondaire. Pour le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’école belge «c’est plus qu’un lien entre l’enseignant et l’élève, C’est un outil de construction universelle».

La Belgique renforce le réseau de ses écoles au Maroc
Rudy Demotte, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le réseau des Établissements scolaires belges au Maroc (EBM) renforce sa présence. Après les deux écoles de Casablanca et de Dar Bouazza, une troisième école verra le jour à Rabat. La pose de la première pierre a eu lieu hier, en présence de Rudy Demotte, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles et une pléiade de personnalités belges et marocaines. Pour M. Demotte, l’ouverture de l’École belge à Rabat s’inscrit dans la droite ligne de la coopération entre les deux pays.

D’ailleurs, les EBM sont régies par l’accord du 21 mai 2014 entre le gouvernement marocain et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Aux termes de cet accord, l’EBM applique un programme pédagogique conforme aux règles et normes édictées par la Fédération Wallonie-Bruxelles auquel sont intégrés des cours de la langue et de la culture arabes ainsi que des cours d’histoires et de géographie du Maroc. Les cours sont aussi conformes aux directives de ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle. La future École belge à Rabat sera située à Hay Riad et s’étendra sur une superficie de 11.000 m². Sa capacité d’accueil sera de 1.500 élèves dont la tranche d’âge est entre 2,5 ans et 18 ans pour un cursus complet de la maternelle à la dernière année du secondaire. Rappelons ici que le cursus à l’EBM est sanctionné par deux principaux diplômes, en l’occurrence le Certificat d’études de base (CEB) de fin de sixième primaire et le Certificat d’études secondaires supérieurs (CESS). Ce dernier permet l’accès à l’enseignement supérieur au Maroc et à l’étranger.

Sur ce dernier point, Annick Wyart, chef d’établissement, a affirmé que «le réseau compte entamer des contacts avec les écoles supérieures et les universités marocaines afin de nouer des partenariats pour maximiser les chances des élèves». Un premier contact a déjà été établi dans ce sens avec l’université Hassan II. L’EBM se penche aussi sur le développement de son volet social. Ce dernier s’articule autour de plusieurs axes, notamment la formation d’enseignants et le parrainage d’enfants défavorisés.

D’ailleurs, l’École belge de Casablanca a conclu un partenariat avec l’association l’Heure joyeuse pour la prise en charge d’enfants parrainés pour une scolarité gratuite et complète au sein de l’établissement de la maternelle à la fin des études secondaires. À cela s’ajoute l’intégration d’éducateurs de cette association dans les formations organisées par l’EBC pour son personnel enseignant.

Pour les responsables belges, la spécificité de l’École belge réside dans sa philosophie. «L’École belge est avant tout un état d’esprit et un processus qui a été construit au fil du temps», a indiqué Vincent Lorcel, directeur de la section fondamentale. «La pédagogie est centrée sur l’élève», explique-t-il. Dans cette lignée, le directeur a mis en avant les valeurs défendues par l’EBM. Il s’agit de la démocratie, l’ouverture, le respect et l’émancipation sociale. L’objectif poursuivi est de promouvoir la confiance en soi, de s’approprier le savoir et la compétence, de préparer des citoyens responsables et d’assurer l’égalité des chances. Pour le directeur de la section fondamentale, ces objectifs constituent les principes directeurs du fonctionnement de l’EBM.

La philosophie de l’EBM consiste aussi, selon les responsables de ce projet, à offrir un savoir et à acquérir des compétences propres aux disciplines scolaires. Il s’agit aussi de nourrir la curiosité des élèves, de développer les démarches mentales et les attitudes relationnelles qui leur donnent l’envie d’apprendre tout au long de leur vie. Bref, pour le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles «l’école, c’est plus qu’un lien entre l’enseignant et l’élève, c’est un lien beaucoup plus profond. C’est un outil de construction universelle». 

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