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La campagne de sensibilisation se poursuit

Les Agences de bassins hydrauliques poursuivent leur campagne de sensibilisation des populations riveraines des barrages hydrauliques et des retenues d'eau aux dangers de la baignade dans de tels points d'eau. À elle seule, l'Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia indique que, durant les trois dernières années, 22 personnes ont perdu la vie en se baignant dans deux barrages.

La campagne de sensibilisation se poursuit
Les barrages ont généralement une profondeur qui peut atteindre les 100 mètres par endroits et ne sont pas équipés de berges qui rendraient facile l'accès à l'eau.

Faute de piscines communales et surtout en raison de l'éloignement de leur lieu d'habitation des plages, les jeunes des populations riveraines des barrages n'hésitent pas à piquer une tête dans cette eau destinée à l'irrigation et à la consommation. Mais cette baignade n'est pas sans danger. À elle seule, l'Agence dubassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC) indique que, durant les trois dernières années, 22 personnes ont perdu la vie en se baignant dans les plans d'eau des deux barrages Sidi Mohammed Ben Abdellah et El Malleh, les plus grands du bassin du Bouregreg et de la Chaouia. Un communiqué de l'ABHBC fait également état de plusieurs cas de noyade survenus dans les retenues des 23 autres barrages construits au niveau de sa zone d'action. Aussi, et depuis le lancement de la saison estivale, les Agences de bassins hydrauliques poursuivent leur campagne de sensibilisation des populations riveraines des barrages hydrauliques et des retenues d'eau sur les dangers de la baignade dans de tels points d'eau.

Le portail électronique du secrétariat d'État chargé de l'Eau met en ligne un reportage d'Al Oula dans lequel deux adolescents de Taourirt se donnent aux plaisirs de la nage. En ces temps de canicule, ils témoignent : «Nous n'avons pas d'autre choix, il n'y a pas de piscine. Le plus grand danger c'est la boue qui nous alourdit et nous attire vers le fond», explique l'un des deux jeunes baigneurs qui disent être conscients des dangers. Au village de Sidi Lahcene à Taourirt, même le «berrah» est mobilisé dans la campagne de sensibilisation. Des dépliants sont également distribués aux villageois, décrivant les gestes des premiers secours à imiter en cas de sauvetage d’un noyé. Car en plus de la vase, les barrages ont généralement une profondeur qui peut atteindre les 100 mètres par endroits et ne sont pas équipés de berges qui rendraient facile l'accès à l'eau. À ces facteurs, il faudra ajouter l'absence de surveillance comme c'est sur le cas sur les plages avec les maitres-nageurs. Le moindre incident peut avoir de dramatiques conséquences. 

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