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La Chine prévient de l’irréversibilité de la mondialisation

Dans son discours d'ouverture du World Economic Forum hier à Davos, le Président chinois, Xi Jinping, a mis en garde Donald Trump sur l’irréversibilité de la mondialisation. Il a, cependant, admis que la mondialisation était une «lame à double tranchant» qui pouvait avoir des conséquences négatives et qu'il fallait la «rééquilibrer».

La Chine prévient de l’irréversibilité  de la mondialisation
Depuis près de 50 ans, Davos réunit des dirigeants d'entreprises, des chefs de gouvernement, des hommes politiques, des artistes, toute une élite globalement acquise au libre-échange sous toutes ses formes. bPh. AFP

Le Forum de Davos a été l’occasion pour le Président chinois, Xi Jinping, de prévenir de l’irréversibilité de la mondialisation. «Cela ne sert à rien de blâmer la mondialisation» pour les problèmes de la planète, a affirmé Xi lors de son discours d'ouverture du Forum économique mondial (WEF), citant le chômage, les migrations et la crise financière de 2008, rapporte l’AFP.
«Toute tentative de stopper les échanges de capitaux, technologies et produits entre pays (...) est impossible et à rebours de l'histoire», a-t-il martelé, envoyant un message implicite au futur président américain Donald Trump qui entre en fonction vendredi. «Personne n'émergera en vainqueur d'une guerre commerciale», a-t-il encore lancé, alors que Trump envisage d'ériger des barrières douanières pour protéger les emplois américains.
Il a cependant admis que la mondialisation était une «lame à double tranchant» qui pouvait avoir des conséquences négatives et qu'il fallait la «rééquilibrer».

Autre avertissement à Trump : l'Accord de Paris sur le climat est «une victoire remportée avec difficulté», et tous les signataires «doivent s'y tenir». «La grande salle plénière du palais des Congrès de Davos était comble comme rarement, personne manifestement ne voulait rater le temps fort de ce forum qui durera jusqu'à vendredi dans la station de ski transformée en camp retranché», souligne l’agence tricolore.

Un membre de l'équipe de transition du Président élu américain, Anthony Scaramucci, devait prendre la parole à l’heure où nous mettions sous presse. Son intervention sera sans doute très courue. Pour rappel, depuis près de 50 ans, Davos réunit des dirigeants d'entreprises, des chefs de gouvernement, des hommes politiques, des artistes, toute une élite globalement acquise au libre-échange sous toutes ses formes.

Ils débattent des orientations du monde dans le grand palais des congrès ou se réunissent discrètement pour parler affaires dans une salle de réunion, ou accoudés au bar, dans un grand hôtel, ou encore à l'occasion de ces fameuses fêtes qui participent à la renommée de Davos. 

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