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La Fondation Jardin Majorelle et la Faculté des sciences Semlalia convolent en justes noces

La Fondation Jardin Majorelle et la Faculté des sciences Semlalia, relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, ont signé, le 25 février, une convention de partenariat instituant un cadre de collaboration scientifique entre les deux parties.

La Fondation Jardin Majorelle et la Faculté  des sciences Semlalia convolent en justes noces
La flore du Jardin Majorelle renferme un patrimoine écologique, historique et culturel.

La Fondation Jardin Majorelle (FJM) et la Faculté des sciences Semlalia (FSSM) sont désormais liées par une convention signée, samedi dernier, à Marrakech. Cette convention a été paraphée par le président de la FJM, Pierre Bergé, et le doyen de la FSSM, Hassan Hbid, en marge d’un colloque du Musée berbère de la Fondation placé sous le signe «Histoire et mémoire de l’eau en terre berbère» et initié en partenariat avec la Faculté.
Ladite convention s’articule autour de la recherche scientifique sur la flore de la région, notamment la flore du Jardin botanique universitaire de la FSSM et celle du Jardin Majorelle, en vertu du rôle qu’elles jouent dans sauvegarde du patrimoine écologique, historique et culturel. Les parties signataires conviennent, ainsi, de renforcer leur collaboration en matière de valorisation et de préservation des collections de plantes des deux jardins, de réalisation de projets conjoints de recherche et d’expertise d’intérêt commun, d’organisation de manifestations scientifiques, culturelles, éducatives et d’ateliers de formation visant le renforcement des capacités de jeunes botanistes dans l’optique de promouvoir et de faire connaître la flore du Maroc.

Dans une déclaration au journal «Le Matin», Pierre Bergé s’est dit «très heureux de la conclusion de cette convention qui porte sur la mise en commun de nos forces et de nos moyens pour la réalisation conjointe de nombreux projets». «Je veux que les actions entreprises dans le Jardin Majorelle, conjuguées à celles de l’Université Cadi Ayyad, s’inscrivent dans l’histoire de la ville de Marrakech et dans celle du Maroc», a-t-il dit. De son côté, Hassan Hbid a souligné que ledit accord revêt une importance particulière dans la mesure où il permet à la FSSM de tirer profit de l’expérience de la Fondation en termes de jardins botaniques. D’autant plus, a-t-il ajouté, que la Faculté vient de transformer ses espaces verts en un jardin botanique servant non seulement pour la recherche scientifique et les activités pédagogiques, mais aussi en tant qu’espace d’attractivité pour les visiteurs de l’établissement. En ce sens, l’aménagement de ce jardin botanique et l’installation en son sein de bornes de recharge électriques alimentées par des panneaux photovoltaïques ont fait de la Faculté Semlalia un établissement vert.

Le doyen a souligné que la FSSM et la FJM vont mettre sur pied des projets conjoints, dont la mise en place d’une banque de graines de plantes résistant à la sécheresse et à la pénurie d’eau, ainsi que d’autres chantiers en partenariat avec une fondation de biodiversité anglo-saxonne, inhérents à l’agro-écologie et pouvant être bénéfiques pour les douars de la région.

Par ailleurs, le colloque du Musée berbère a été l’occasion pour les conférenciers d’observer la permanence de l’hydraulique à travers les âges tant dans les traces archéologiques, les objets et les lois que dans les mémoires. De la cité médiévale d’Aghmat à celle de Mertola au Portugal, en passant par l’Atlas et le Souss jusqu’aux vallées présahariennes, la thématique de l’hydraulique a été développée par d’éminents archéologues, anthropologues, géographes et architectes aussi bien nationaux, portugais que français.

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