L'assaillant de Notre-Dame de Paris, Farid I., n'avait pas «donné de signes de sa radicalisation» et toutes les indications confirment la thèse «d'un acte isolé», a affirmé mercredi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Les policiers ont retrouvé dans l'appartement qu'il louait à Cergy, en banlieue parisienne, une vidéo dans laquelle il prête allégeance à l'organisation jihadiste État islamique (EI), selon une source proche de l'enquête. Lors de cette perquisition ont également été saisis «plusieurs supports numériques en cours d'exploitation». L'assaillant portait des papiers au nom de Farid I., né en Algérie en janvier 1977 et inscrit depuis 2014 comme doctorant en sciences de l'information de l'Université de Metz, dans l'est de la France. Farid I., qui n'a pas «d'antécédents psychiatriques connus à ce stade» selon une source proche de l'enquête, était «aux antipodes de tout ce qu'on décrit», a affirmé à l'AFP son directeur de thèse, Arnaud Mercier, qui le connaît depuis 2013. Selon une fiche à son nom sur le site professionnel Linkedin, Farid I. dit avoir dirigé un journal local à Béjaïa, en Algérie, et travaillé pour le quotidien algérien El Watan.
La personnalité de l'assaillant de Notre-Dame de Paris au cœur de l'enquête
L'enquête sur l'attaque au marteau d'un policier devant Notre-Dame de Paris se concentrait mercredi sur la personnalité atypique de l'assaillant ayant prêté allégeance à Daech, un universitaire algérien de 40 ans inconnu des services de renseignement.
Avec Agences
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07 Juin 2017
À 17:22